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| Chindits, attendant d'embarquer à bord de C-47 américains, Lalaghat (Inde), 1944 |
… et comme en 1943, ces opérations de pénétration opérées en plein cœur du territoire birman ne déboucheront en définitive que sur un résultat mi-figue, mi-raisin.
En six mois, Chindits et Merrill’s Marauders passeront en effet bien plus de temps à combattre la jungle et la maladie que les Japonais, et y laisseront bien plus d’hommes.
Des dizaines de locomotives et de ponts seront certes détruits, des voies ferrées sabotées, des dépôts de vivres ou de carburants incendiés, et des victoires remportées dans des endroits aux noms aussi exotiques que Kenu,Magaung ou Myitkyina.
Mais ces résultats, par ailleurs obtenus à un prix humain et logistique extravagant, et en particulier par la mobilisation de centaines d’avions et de planeurs (!), ne provoqueront hélas aucun véritable effondrement du Front qui, au départ du dernier de ces hommes, sera toujours fermement tenu par l’Armée japonaise.
Pour les détracteurs de Wingate, la principale raison de cet échec réside tout bonnement dans l’incapacité de l’intéressé à réaliser que la dite Armée était infiniment moins tributaire de la logistique et des engins mécaniques que l’Armée britannique et, a fortiori, américaine.
Les coups portés contre les infrastructures et les moyens de communication japonais par les Chindits ou les Merrill’s Marauders ne pouvaient en conséquence représenter qu’une simple nuisance pour ces hommes depuis longtemps habitués à combattre avec fort peu de moyens...
En six mois, Chindits et Merrill’s Marauders passeront en effet bien plus de temps à combattre la jungle et la maladie que les Japonais, et y laisseront bien plus d’hommes.
Des dizaines de locomotives et de ponts seront certes détruits, des voies ferrées sabotées, des dépôts de vivres ou de carburants incendiés, et des victoires remportées dans des endroits aux noms aussi exotiques que Kenu,Magaung ou Myitkyina.
Mais ces résultats, par ailleurs obtenus à un prix humain et logistique extravagant, et en particulier par la mobilisation de centaines d’avions et de planeurs (!), ne provoqueront hélas aucun véritable effondrement du Front qui, au départ du dernier de ces hommes, sera toujours fermement tenu par l’Armée japonaise.
Pour les détracteurs de Wingate, la principale raison de cet échec réside tout bonnement dans l’incapacité de l’intéressé à réaliser que la dite Armée était infiniment moins tributaire de la logistique et des engins mécaniques que l’Armée britannique et, a fortiori, américaine.
Les coups portés contre les infrastructures et les moyens de communication japonais par les Chindits ou les Merrill’s Marauders ne pouvaient en conséquence représenter qu’une simple nuisance pour ces hommes depuis longtemps habitués à combattre avec fort peu de moyens...
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