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| Obusier américain à Bougainville, décembre 1943. La plus grande partie de l'ile restera japonaise |
… mais en définitive, la solution la plus efficace, encore que la plus lente et sans doute la moins virile, est encore... de laisser tranquillement les Japonais mourir de faim et de maladie sur les îles qu’ils occupent !
C’est justement la solution appliquée par Halsey à Bougainville, et plus exactement à Torokina, où les Américains, rappelons-nous ont débarqué le 1er novembre dans le but d’y ériger des aérodromes destinés au bombardement de Rabaul
Une fois la tête de pont destinée à ceux-ci solidement établie, les combats ont pour ainsi dire cessé, car à quoi bon gaspiller troupes et matériels pour traquer jusqu’au dernier les quelque 30 000 hommes (!) encore retranchés sur cette île alors qu'on peut se contenter de les laisser tranquillement pourrir sur place, faute de toute possibilité de ravitaillement !
Isolée de la métropole, et bientôt dénuée de toute importance stratégique, Bougainville va donc de ce fait demeurer très largement japonaise jusqu’à la Capitulation du Japon, en septembre 1945, lorsque les 23 000 survivants accepteront alors de se rendre aux troupes australiennes.
Dans l’immédiat, Torokina représente en tout cas une incontestable victoire américaine, obtenue qui plus est à un prix modique - moins de 100 morts et quelque 200 blessés - ce qui contraste singulièrement avec l’épouvantable boucherie de Tarawa, trois semaines plus tard…
C’est justement la solution appliquée par Halsey à Bougainville, et plus exactement à Torokina, où les Américains, rappelons-nous ont débarqué le 1er novembre dans le but d’y ériger des aérodromes destinés au bombardement de Rabaul
Une fois la tête de pont destinée à ceux-ci solidement établie, les combats ont pour ainsi dire cessé, car à quoi bon gaspiller troupes et matériels pour traquer jusqu’au dernier les quelque 30 000 hommes (!) encore retranchés sur cette île alors qu'on peut se contenter de les laisser tranquillement pourrir sur place, faute de toute possibilité de ravitaillement !
Isolée de la métropole, et bientôt dénuée de toute importance stratégique, Bougainville va donc de ce fait demeurer très largement japonaise jusqu’à la Capitulation du Japon, en septembre 1945, lorsque les 23 000 survivants accepteront alors de se rendre aux troupes australiennes.
Dans l’immédiat, Torokina représente en tout cas une incontestable victoire américaine, obtenue qui plus est à un prix modique - moins de 100 morts et quelque 200 blessés - ce qui contraste singulièrement avec l’épouvantable boucherie de Tarawa, trois semaines plus tard…
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