mercredi 15 septembre 2021

6957 - "Nous sommes d'avis que les forces japonaises sur le terrain ne seront pas en mesure de survivre à une attaque de guerre chimique"

Tank Sherman, définitivement englué sur une plage de Tarawa...
… mais quelles que soient les méthodes qu’on utilise, celles-ci ne sont pas encore suffisamment efficaces, ce qui, la nécessité étant partout la mère de l’invention, en amène évidemment certains à imaginer une solution autrement plus radicale !

Si l’arme atomique, qui sera finalement utilisée en août 1945, est celle qui nous vient aujourd’hui à l’esprit, la plus évidente, en cet automne 1943, est encore de recourir aux bons vieux gaz de combat, comme on l’a d’ailleurs fait lors de la 1ère G.M.

En mars de l’année suivante, on verra ainsi la Commission Lethbridge anglo-américaine, chargée de visiter les différents théâtres d’opérations pour évaluer les différentes tactiques de combat, recommander dans son rapport l’usage de gaz moutarde et phosgène contre les positions défensives souterraines des Japonais.   

"Nous sommes d'avis" soulignera le rapport "que les forces japonaises sur le terrain ne seront pas en mesure de survivre à une attaque de guerre chimique"

Cette recommandation sera ensuite endossée pour l’Armée par le général Marshall,  pour l’Aviation par le général "Hap" Arnold, et aussi par le Grand Douglas MacArthur, mais catégoriquement rejetée au bout du compte par le Président Roosevelt lui-même

Nous verrons néanmoins, dans la suite de ce récit, que les militaires, sur le terrain, ne se priveront pas d’imaginer des alternatives somme toute encore plus horribles au gaz de combat, l’idée étant toujours, quel que soit le moyen utilisé, de tuer d'abord et de faire des prisonniers ensuite…

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