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| Marines américains sur une plage de Tarawa, novembre 1943 |
… Tarawa, 20 novembre 1943
Pour s'emparer de la minuscule île de Betio, sur ce non moins minuscule atoll de Tarawa dont personne n’avait jusque-là jamais entendu parler, les Américains ont mobilisé une force de 35 000 hommes, mais aussi des centaines d'avions et des dizaines de navires - incluant plusieurs porte-avions lourds de la nouvelle classe Essex - qui, durant plusieurs heures, ont comme de coutume déversé plus de 3 000 tonnes d'explosifs sur moins de... deux kilomètres carrés (!)
"Aucun Japonais ne peut avoir survécu à pareille punition !", pense-t-on sur tous les bâtiments qui mouillent face au lagon.
Mais quand les premières péniches de débarquement s'approchent de l'île, à l’aube du 20 novembre, c’est pour se faire aussitôt accueillir par le feu d'enfer de l'artillerie et des mitrailleuses japonaises qui, profondément enterrées sous le sable et le corail, n'ont pour ainsi dire pas été touchées !
Le premier assaut se transforme vite en carnage de soldats américains : plus moyen d'avancer ni de reculer, les barges coulent les unes après les autres, tandis que les rares tanks amphibies qui sont parvenus à mettre leurs chenilles au sec et sur la plage ne tardent pas à succomber un à un.
Considérant l’impasse, l’Artillerie navale et l’Aviation se remettent donc à pilonner et à déverser de nouvelles tonnes d'explosifs.
Le plus souvent en pure perte...
Pour s'emparer de la minuscule île de Betio, sur ce non moins minuscule atoll de Tarawa dont personne n’avait jusque-là jamais entendu parler, les Américains ont mobilisé une force de 35 000 hommes, mais aussi des centaines d'avions et des dizaines de navires - incluant plusieurs porte-avions lourds de la nouvelle classe Essex - qui, durant plusieurs heures, ont comme de coutume déversé plus de 3 000 tonnes d'explosifs sur moins de... deux kilomètres carrés (!)
"Aucun Japonais ne peut avoir survécu à pareille punition !", pense-t-on sur tous les bâtiments qui mouillent face au lagon.
Mais quand les premières péniches de débarquement s'approchent de l'île, à l’aube du 20 novembre, c’est pour se faire aussitôt accueillir par le feu d'enfer de l'artillerie et des mitrailleuses japonaises qui, profondément enterrées sous le sable et le corail, n'ont pour ainsi dire pas été touchées !
Le premier assaut se transforme vite en carnage de soldats américains : plus moyen d'avancer ni de reculer, les barges coulent les unes après les autres, tandis que les rares tanks amphibies qui sont parvenus à mettre leurs chenilles au sec et sur la plage ne tardent pas à succomber un à un.
Considérant l’impasse, l’Artillerie navale et l’Aviation se remettent donc à pilonner et à déverser de nouvelles tonnes d'explosifs.
Le plus souvent en pure perte...
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