… mais la seule chose que l’Histoire a retenu de l’Opération Galvanic, c’est évidemment Tarawa, "l’Atoll sanglant", et son île principale, Betio, qui ne fait que 3 200 mètres sur 700 mais que les Japonais ont transformée en une véritable forteresse, avec partout des trous de fantassins et des bunkers creusés dans le corail, recouverts de sable et de troncs de cocotiers, et hérissés de canons et de mitrailleuses lourdes ou légères, dont les tirs se croisent et se recroisent pour ainsi dire à l’infini.
En novembre 1943, la garnison japonaise de Betio se compose d'environ 5 000 hommes (et de quelques centaines d’ouvriers, ou plutôt d’esclaves, coréens) qui devront affronter un adversaire au moins dix fois supérieur en nombre, ce qui n’a pourtant pas empêché leur chef, le contre-amiral Keiji Shibasaki, de se vanter publiquement du caractère "imprenable" de la place qui, à l’en croire, ne pourrait être conquise "même si les Américains y employaient un million d'hommes pendant un siècle".
Pure forfanterie bien sûr, mais qui en dit long sur la préparation militaire nippone, et sur leur volonté inébranlable de combattre jusqu'à la mort et la dernière cartouche !
Outre leur détermination, les Japonais disposent également d’un armement certes hétéroclite mais néanmoins conséquent puisque composé de 8 pièces de 140 et 203mm, d’une quarantaine de pièces d’un calibre variant entre 37 et 127mm, et d’une bonne centaine de mitrailleuses de divers calibres, les unes et les autres soigneusement dissimulées aux regards grâce à de complexes travaux d’aménagement qui ont duré près d’un an et qui leur ont ainsi permis d’échapper aux regards des avions d’observation américains qui se sont succédés au-dessus de l’atoll plusieurs semaines avant l’attaque…
En novembre 1943, la garnison japonaise de Betio se compose d'environ 5 000 hommes (et de quelques centaines d’ouvriers, ou plutôt d’esclaves, coréens) qui devront affronter un adversaire au moins dix fois supérieur en nombre, ce qui n’a pourtant pas empêché leur chef, le contre-amiral Keiji Shibasaki, de se vanter publiquement du caractère "imprenable" de la place qui, à l’en croire, ne pourrait être conquise "même si les Américains y employaient un million d'hommes pendant un siècle".
Pure forfanterie bien sûr, mais qui en dit long sur la préparation militaire nippone, et sur leur volonté inébranlable de combattre jusqu'à la mort et la dernière cartouche !
Outre leur détermination, les Japonais disposent également d’un armement certes hétéroclite mais néanmoins conséquent puisque composé de 8 pièces de 140 et 203mm, d’une quarantaine de pièces d’un calibre variant entre 37 et 127mm, et d’une bonne centaine de mitrailleuses de divers calibres, les unes et les autres soigneusement dissimulées aux regards grâce à de complexes travaux d’aménagement qui ont duré près d’un an et qui leur ont ainsi permis d’échapper aux regards des avions d’observation américains qui se sont succédés au-dessus de l’atoll plusieurs semaines avant l’attaque…
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