Char Stuart, prisonnier d'un cratère d'obus, Makin, novembre 1943 |
… Makin, 20 novembre 1943
Sur Makin, le débarquement, précédé du désormais habituel déluge de tirs d’artillerie, se passe relativement bien.
Il faut dire que l’atoll est défendu par à peine 400 soldats (et quelques centaines de travailleurs japonais et coréens), alors que les fantassins américains sont au moins 6 000 (!)
Mais même à un contre quinze, les Japonais, soigneusement dissimulés à l’intérieur de l’île dans de petits bunkers ou de simples trous d’hommes, ne sont nullement disposés à se laisser faire : des tirs de mitrailleuses éclatent; les GI’s, qui ne sont que de simples conscrits inévitablement impressionnés par les récits de Guadalcanal, de Nouvelle-Guinée ou encore d’Attu, se figent et refusent d’avancer tant que les chars légers Stuart n’auront pas été débarqués
Et une fois les dits chars rendus à pied d’œuvre, ce sont alors leurs chefs et conducteurs, conscients de la vulnérabilité des Stuart face aux fusils anti-tanks Type 97 des Japonais, et à leur munition de 20mm, qui refusent d’avancer si l’Infanterie ne leur dégage pas le terrain (1) au préalable !
Et comme l’Armée américaine n’est pas l’Armée japonaise, les officiers supérieurs qui se rendent sur place ne parviennent pas à contraindre les uns et les autres à reprendre la progression… ou se font carrément tuer par des tireurs d’élite japonais que personne ne parvient à repérer, ce qui, on s’en doute, n’est pas franchement de nature à remotiver les troupes…
(1) la portée pratique du type 97 est d’environ 300 mètres
Sur Makin, le débarquement, précédé du désormais habituel déluge de tirs d’artillerie, se passe relativement bien.
Il faut dire que l’atoll est défendu par à peine 400 soldats (et quelques centaines de travailleurs japonais et coréens), alors que les fantassins américains sont au moins 6 000 (!)
Mais même à un contre quinze, les Japonais, soigneusement dissimulés à l’intérieur de l’île dans de petits bunkers ou de simples trous d’hommes, ne sont nullement disposés à se laisser faire : des tirs de mitrailleuses éclatent; les GI’s, qui ne sont que de simples conscrits inévitablement impressionnés par les récits de Guadalcanal, de Nouvelle-Guinée ou encore d’Attu, se figent et refusent d’avancer tant que les chars légers Stuart n’auront pas été débarqués
Et une fois les dits chars rendus à pied d’œuvre, ce sont alors leurs chefs et conducteurs, conscients de la vulnérabilité des Stuart face aux fusils anti-tanks Type 97 des Japonais, et à leur munition de 20mm, qui refusent d’avancer si l’Infanterie ne leur dégage pas le terrain (1) au préalable !
Et comme l’Armée américaine n’est pas l’Armée japonaise, les officiers supérieurs qui se rendent sur place ne parviennent pas à contraindre les uns et les autres à reprendre la progression… ou se font carrément tuer par des tireurs d’élite japonais que personne ne parvient à repérer, ce qui, on s’en doute, n’est pas franchement de nature à remotiver les troupes…
(1) la portée pratique du type 97 est d’environ 300 mètres
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