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| Les Gilbert : une succession d'atolls sur la route de Tokyo |
… les Gilbert, c’est la première étape sur la longue route qui, à terme, doit conduire l’US Navy et ses Marines jusque dans la Baie de Tokyo.
A près de 2 000 km au nord-est des Salomons, les Gilbert se composent de seize atolls largement dispersés, que les Japonais ont progressivement occupés à partir de décembre 1941, et fortifié à des degrés divers.
Pour les Américains de la "Central Pacific Force", et pour Raymond Spruance, il n’est cependant pas question de s’emparer de chacun de ces atolls, mais seulement de deux ou trois d’entre-eux, sur lesquels on installera ensuite, et selon une procédure désormais bien rodée, des pistes d’atterrissage qui permettront à l’Aviation non seulement de priver les autres atolls de toute possibilité de ravitaillement, mais aussi à la machine de guerre américaine de se projeter à nouveau quelques centaines de km en avant jusqu’à ce que, par cette stratégie de sauts de puce, elle se retrouve finalement devant les côtes japonaises
Pour les Gilbert, donc, l’État-major a jeté son dévolu sur l’atoll de Makin, et sur celui de Tarawa, qui devront respectivement être conquis par la 27ème D.I. et la 2ème Marines.
Vu les difficultés, et les pertes, rencontrées lors des précédents débarquements, et pour parer une éventuelle contre-attaque de la Flotte combinée japonaise, les fantassins mis à terre seront cette fois appuyés par une force navale et aéronavale conséquente, puisque composée de pas moins de six porte-avions lourds (dont quatre nouveaux Essex), six porte-avions légers (1), huit porte-avions d’escorte (2), treize cuirassés neufs et anciens, 15 croiseurs lourds et légers et plus d'une cinquantaine de destroyers !
(1) plus petits mais aussi rapides que les porte-avions lourds, et remplissant les mêmes missions qu'eux, les porte-avions légers américains sont tous construits sur des coques de croiseurs.
(2) les porte-avions d’escorte sont de vulgaires cargos sur lesquels on a simplement installé un étroit pont d’envol. Lents et de petites dimensions, leur rôle se limite à la lutte anti-sous-marine et au soutien des troupes au sol.
A près de 2 000 km au nord-est des Salomons, les Gilbert se composent de seize atolls largement dispersés, que les Japonais ont progressivement occupés à partir de décembre 1941, et fortifié à des degrés divers.
Pour les Américains de la "Central Pacific Force", et pour Raymond Spruance, il n’est cependant pas question de s’emparer de chacun de ces atolls, mais seulement de deux ou trois d’entre-eux, sur lesquels on installera ensuite, et selon une procédure désormais bien rodée, des pistes d’atterrissage qui permettront à l’Aviation non seulement de priver les autres atolls de toute possibilité de ravitaillement, mais aussi à la machine de guerre américaine de se projeter à nouveau quelques centaines de km en avant jusqu’à ce que, par cette stratégie de sauts de puce, elle se retrouve finalement devant les côtes japonaises
Pour les Gilbert, donc, l’État-major a jeté son dévolu sur l’atoll de Makin, et sur celui de Tarawa, qui devront respectivement être conquis par la 27ème D.I. et la 2ème Marines.
Vu les difficultés, et les pertes, rencontrées lors des précédents débarquements, et pour parer une éventuelle contre-attaque de la Flotte combinée japonaise, les fantassins mis à terre seront cette fois appuyés par une force navale et aéronavale conséquente, puisque composée de pas moins de six porte-avions lourds (dont quatre nouveaux Essex), six porte-avions légers (1), huit porte-avions d’escorte (2), treize cuirassés neufs et anciens, 15 croiseurs lourds et légers et plus d'une cinquantaine de destroyers !
(1) plus petits mais aussi rapides que les porte-avions lourds, et remplissant les mêmes missions qu'eux, les porte-avions légers américains sont tous construits sur des coques de croiseurs.
(2) les porte-avions d’escorte sont de vulgaires cargos sur lesquels on a simplement installé un étroit pont d’envol. Lents et de petites dimensions, leur rôle se limite à la lutte anti-sous-marine et au soutien des troupes au sol.
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