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| Tarawa, 22 novembre 1943 : "c'est ça qu'il faut conquérir ?" |
… Tarawa, 24 novembre 1943
Et quand le silence retombe enfin sur l’atroce puanteur de milliers de cadavres occupés à pourrir sur le sable, l'intégralité d'une garnison japonaise de quelques 5 000 hommes a été tuée ou s'est suicidée, à l'exception de 17 survivants hagards, et de quelques dizaines de travailleurs forcés coréens, que les Américains surnomment "termites", car ce sont eux qui ont bel et bien transformé le sous-sol de Betio en un véritable nid à tireurs embusqués...
Pour la conquête d’une île de moins de deux kilomètres carrés, les Américains ont de leur côté perdu plus de 1 000 hommes, et comptent plus de 2 000 blessés dans leurs rangs,... tout cela en seulement quatre jours.
Aux États-Unis, l’opinion publique, pas du tout préparée ni habituée à pareil bilan, est proprement abasourdie, et ce n'est certes pas l'annihilation complète de la garnison japonaise et de ses quelque 5 000 combattants qui va l'aider à s'en remettre !
Que du contraire : le jusqu'au-boutisme des Nippons, leur volonté de lutter jusqu'à la mort, et de se suicider plutôt que de se rendre, tout cela ne fait que les déshumaniser davantage aux yeux des civils et, a fortiori, des militaires américains, justifiant ainsi la recherche puis la mise en œuvre de solutions de plus en plus radicales pour se débarrasser une fois pour toutes de cette engeance qu’on ne veut même plus reconnaître comme appartenant encore au genre humain…
Et quand le silence retombe enfin sur l’atroce puanteur de milliers de cadavres occupés à pourrir sur le sable, l'intégralité d'une garnison japonaise de quelques 5 000 hommes a été tuée ou s'est suicidée, à l'exception de 17 survivants hagards, et de quelques dizaines de travailleurs forcés coréens, que les Américains surnomment "termites", car ce sont eux qui ont bel et bien transformé le sous-sol de Betio en un véritable nid à tireurs embusqués...
Pour la conquête d’une île de moins de deux kilomètres carrés, les Américains ont de leur côté perdu plus de 1 000 hommes, et comptent plus de 2 000 blessés dans leurs rangs,... tout cela en seulement quatre jours.
Aux États-Unis, l’opinion publique, pas du tout préparée ni habituée à pareil bilan, est proprement abasourdie, et ce n'est certes pas l'annihilation complète de la garnison japonaise et de ses quelque 5 000 combattants qui va l'aider à s'en remettre !
Que du contraire : le jusqu'au-boutisme des Nippons, leur volonté de lutter jusqu'à la mort, et de se suicider plutôt que de se rendre, tout cela ne fait que les déshumaniser davantage aux yeux des civils et, a fortiori, des militaires américains, justifiant ainsi la recherche puis la mise en œuvre de solutions de plus en plus radicales pour se débarrasser une fois pour toutes de cette engeance qu’on ne veut même plus reconnaître comme appartenant encore au genre humain…
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