… au même moment, mais à quelque 8 000 km de là, l’aventure japonaise aux Îles Aléoutiennes est sur le point de se terminer par une nouvelle défaite japonaise.
Et en vérité, quelle étrange aventure que celle-là !
Colonisé par les Russes au 18ème siècle, mais rapidement jugé sans valeur, l’Archipel des Aléoutiennes a été vendu aux États-Unis en 1867, en même temps, et pour la même raison, que l’Alaska, dont il constitue le prolongement.
Peuplées d’à peine quelques centaines d’habitants, les Aléoutiennes ont ensuite été envahies par le Japon en juin 1942 dans le cadre d’une opération visant, selon les uns, à détourner l’attention des États-Unis de l’atoll de Midway et de la bataille qui s'y préparait, ou, selon les autres, à protéger les approches nord-est de l’archipel japonais.
Si l’invasion de ces îles désolées, qui n’étaient pour ainsi dire pas défendues, a été très rapidement et très facilement couronnée de succès, elle n’a en revanche, et comme à l’accoutumée, débouché que sur une lamentable impasse : dépourvues de ressources naturelles, soumises en permanence à une météo épouvantable, et très éloignées du Japon, les Aléoutiennes ont coûté fort cher à l’Empire et ne lui ont strictement rien rapporté si ce n’est, peut-être, la satisfaction morale d’occuper à présent une fraction, fut-elle minuscule et dénuée d’intérêt, du territoire américain !
Cette occupation, justement, a nécessité l’envoi puis l’installation, principalement sur les îles d'Attu et de Kiska, d’une garnison de plusieurs milliers d’hommes qui, en ce printemps de 1943, sont devenus impossibles à ravitailler, si ce n’est par sous-marin ou hydravion, et à un coût exorbitant…
Et en vérité, quelle étrange aventure que celle-là !
Colonisé par les Russes au 18ème siècle, mais rapidement jugé sans valeur, l’Archipel des Aléoutiennes a été vendu aux États-Unis en 1867, en même temps, et pour la même raison, que l’Alaska, dont il constitue le prolongement.
Peuplées d’à peine quelques centaines d’habitants, les Aléoutiennes ont ensuite été envahies par le Japon en juin 1942 dans le cadre d’une opération visant, selon les uns, à détourner l’attention des États-Unis de l’atoll de Midway et de la bataille qui s'y préparait, ou, selon les autres, à protéger les approches nord-est de l’archipel japonais.
Si l’invasion de ces îles désolées, qui n’étaient pour ainsi dire pas défendues, a été très rapidement et très facilement couronnée de succès, elle n’a en revanche, et comme à l’accoutumée, débouché que sur une lamentable impasse : dépourvues de ressources naturelles, soumises en permanence à une météo épouvantable, et très éloignées du Japon, les Aléoutiennes ont coûté fort cher à l’Empire et ne lui ont strictement rien rapporté si ce n’est, peut-être, la satisfaction morale d’occuper à présent une fraction, fut-elle minuscule et dénuée d’intérêt, du territoire américain !
Cette occupation, justement, a nécessité l’envoi puis l’installation, principalement sur les îles d'Attu et de Kiska, d’une garnison de plusieurs milliers d’hommes qui, en ce printemps de 1943, sont devenus impossibles à ravitailler, si ce n’est par sous-marin ou hydravion, et à un coût exorbitant…
1 commentaire:
Bonjour!
Blog très intéressant...la reconquête des Aléoutiennes par les américains de ces îles encore plus inutiles que les Malouines pour la Grande Bretagne (Deux chauves se battant pour un peigne disait l'écrivain argentin José Luis Borgès) aura cependant un bonus inattendu: Les américains mettront la main sur un Mitsubishi zéro presque intact qu'ils remettront en état de vol et évalueront à loisir, ce qui leur permettra de peaufiner les tactiques de combat (éviter à tout prix le combat tournoyant, pratiquer le Hit and Run (piqué -ressource avec une passe d'armes réduite au mlinimum...) Avec la mise en escadrille d'avions plus modernes et efficaces cela amènera rapidement la maîtrise du ciel du Pacifique
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