Pilotes japonais posant devant des Nakajima Rufe (Zéro sur flotteur), Attu, circa 1942 |
… Attu, 11 mai 1943
Dès l’automne de 1942, les Américains, bien décidés, ne serait-ce que pour des raisons de pur prestige, à reprendre cette minuscule partie de leur territoire, ont commencé à bombarder sporadiquement les installations japonaises de Kiska, mais la météo et le manque de moyens ont joué en faveur des Japonais, qui n’ont pour ainsi dire souffert que de l'isolement et d’un manque de plus en plus critique de ravitaillement.
Au printemps 1943, la roue de la fortune a cependant définitivement tourné en faveur des Américains qui, pour reconquérir les Aléoutiennes, en commençant par l’île d’Attu, ont réuni des moyens somme toute importants puisque composés de trois cuirassés, d’un porte-avions d’escorte et de plusieurs destroyers, chargés d'épauler le débarquement des quelque 11 000 hommes de la 7ème D.I. qui - premier problème - sont convaincus de n’avoir à affronter qu’une très faible résistance et moins de 1 000 soldats nippons, se sont entraînés - second problème - sous le chaud soleil de Californie, et ne disposent - troisième et assurément plus important problème - ni de bottes, ni d’uniformes ni en vérité du moindre équipement adapté au combat en zone arctique (!)
Et ce qui devait arriver arrive : débutée aux premières heures du 11 mai, l’Operation Landcrab ne tarde pas à ressembler au parfait guide de tout ce qu’il ne faut surtout pas faire en matière de débarquement : des hommes sont mis à terre au mauvais endroit, ne parviennent pas, faute de radios en état de marche, à communiquer entre eux ni avec les navires de soutien au large, butent constamment sur les tranchées, les mines, les pièges, les barbelés dont les Japonais - qui il est vrai n’ont pas eu grand chose d’autre à faire pendant des mois - ont soigneusement ceinturé l’île et, surtout, se retrouvent très rapidement victimes d’engelures…
Dès l’automne de 1942, les Américains, bien décidés, ne serait-ce que pour des raisons de pur prestige, à reprendre cette minuscule partie de leur territoire, ont commencé à bombarder sporadiquement les installations japonaises de Kiska, mais la météo et le manque de moyens ont joué en faveur des Japonais, qui n’ont pour ainsi dire souffert que de l'isolement et d’un manque de plus en plus critique de ravitaillement.
Au printemps 1943, la roue de la fortune a cependant définitivement tourné en faveur des Américains qui, pour reconquérir les Aléoutiennes, en commençant par l’île d’Attu, ont réuni des moyens somme toute importants puisque composés de trois cuirassés, d’un porte-avions d’escorte et de plusieurs destroyers, chargés d'épauler le débarquement des quelque 11 000 hommes de la 7ème D.I. qui - premier problème - sont convaincus de n’avoir à affronter qu’une très faible résistance et moins de 1 000 soldats nippons, se sont entraînés - second problème - sous le chaud soleil de Californie, et ne disposent - troisième et assurément plus important problème - ni de bottes, ni d’uniformes ni en vérité du moindre équipement adapté au combat en zone arctique (!)
Et ce qui devait arriver arrive : débutée aux premières heures du 11 mai, l’Operation Landcrab ne tarde pas à ressembler au parfait guide de tout ce qu’il ne faut surtout pas faire en matière de débarquement : des hommes sont mis à terre au mauvais endroit, ne parviennent pas, faute de radios en état de marche, à communiquer entre eux ni avec les navires de soutien au large, butent constamment sur les tranchées, les mines, les pièges, les barbelés dont les Japonais - qui il est vrai n’ont pas eu grand chose d’autre à faire pendant des mois - ont soigneusement ceinturé l’île et, surtout, se retrouvent très rapidement victimes d’engelures…
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