Les Seabees à Bougainville, en janvier 1944, avec leur inévitable bulldozer |
… et de fait, grâce à leurs bulldozers, mais aussi à quantités de moyens mécaniques dont les Japonais sont là encore à peu près dépourvus, les SeaBees, constitués quelques semaines à peine après Pearl Harbor, sont désormais en mesure de construire, partout où le besoin s’en fait sentir, non seulement des pistes mais aussi des routes, des quais, des bâtiments, des abris, des tranchées, etc. bien plus facilement et rapidement que l’ennemi.
Convaincu, non sans optimisme, que la guerre peut être gagnée dès la fin de 1943 (!), Halsey a du reste conçu ses opérations vers Rabaul en trois phases successives, qui feront toutes largement appel aux Seabees et qui doivent le mener d’abord en Nouvelle-Géorgie, puis à Vella Lavella, et finalement à Bougainville, d’où partira l’attaque décisive vers le "Gibraltar japonais"
Mais les Japonais, bien sûr, n’entendent pas rester sans réagir !
Réalisant que Halsey est occupé à construire des aérodromes sur toutes les îles qu’il conquiert, le vice amiral Jinichi Kusaka, qui depuis Rabaul commande la 11ème flotte aérienne japonaise, a en effet décidé de lui barrer la route en développant ses propres bases de Munda (Nouvelle-Géorgie) et de Vila (île de Kolomgangara) destinées à abriter les quelque 200 chasseurs et bombardiers avec lesquels il se fait fort, non sans optimisme lui aussi, de tenir le Ciel des Salomons…
Convaincu, non sans optimisme, que la guerre peut être gagnée dès la fin de 1943 (!), Halsey a du reste conçu ses opérations vers Rabaul en trois phases successives, qui feront toutes largement appel aux Seabees et qui doivent le mener d’abord en Nouvelle-Géorgie, puis à Vella Lavella, et finalement à Bougainville, d’où partira l’attaque décisive vers le "Gibraltar japonais"
Mais les Japonais, bien sûr, n’entendent pas rester sans réagir !
Réalisant que Halsey est occupé à construire des aérodromes sur toutes les îles qu’il conquiert, le vice amiral Jinichi Kusaka, qui depuis Rabaul commande la 11ème flotte aérienne japonaise, a en effet décidé de lui barrer la route en développant ses propres bases de Munda (Nouvelle-Géorgie) et de Vila (île de Kolomgangara) destinées à abriter les quelque 200 chasseurs et bombardiers avec lesquels il se fait fort, non sans optimisme lui aussi, de tenir le Ciel des Salomons…
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