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Blessé allié transporté par des indigènes, Sanananda, Nouvelle-Guinée |
… mais le plus grave pour l’issue des combats en Nouvelle-Guinée, c’est tout simplement le fait que la Nouvelle-Guinée n’intéresse personne, et surtout pas la Presse,… et surtout pas Douglas MacArthur !
Du reste, pourquoi les citoyens américains, pourquoi les journalistes américains, pourquoi le Grand Homme lui-même, s’intéresseraient-ils à un territoire qu’ils sont le plus souvent incapables de situer sur une carte, un territoire dont ils n’avaient jamais entendu parler avant la guerre, un territoire dépourvu de la moindre ville, du moindre port, et même de la moindre route simplement digne de ce nom, un territoire au climat infernal apprécié seulement des insectes et des serpents, et un territoire en définitive sans réelle importance stratégique, où toute progression ne peut s’effectuer qu’à pas d’homme, pour ne pas dire à allure d’escargot ?
Conséquence inévitable de cet unanime désintérêt, la Campagne de Nouvelle-Guinée ne bénéficie d’aucune priorité dans l’attribution du ravitaillement et des renforts, ce qui, dans la plus pure logique du cercle vicieux, condamne dès lors les opérations militaires à ne s’y dérouler qu’à minima et dans la plus extrême lenteur… accroissant dès lors le désintérêt non seulement de l’opinion publique et de la Presse mais aussi des État-majors et, surtout, des simples soldats qui ne cessent de se demander ce qu’ils sont venus faire là, et pourquoi ils devraient constamment risquer leur santé, et a fortiori leur vie, pour s’emparer de marais putrides, de jungles infectes, et de pics infranchissables qui ne sont renseignés sur aucune carte et qui, une fois conquis, cèdent systématiquement leur place à d’autres marais putrides, d’autres jungles infectes et d’autres pics infranchissables et tout aussi désespérément dénués de valeur !
L’un dans l’autre, la reconquête de la Nouvelle-Guinée est donc condamnée dès le départ, et au propre comme au figuré, à un misérable et inévitable enlisement, où les troupes alliées vont d’ailleurs devoir combattre jusqu'au dernier jour de la guerre (!), mais sans pour autant réussir à s'affranchir définitivement de la résistance des Japonais, lesquels y laisseront tout de même plus de 120 000 des leurs (!) et n'hésiteront pas, pour survivre et continuer la lutte, à se livrer à de nombreux actes de cannibalisme...
Du reste, pourquoi les citoyens américains, pourquoi les journalistes américains, pourquoi le Grand Homme lui-même, s’intéresseraient-ils à un territoire qu’ils sont le plus souvent incapables de situer sur une carte, un territoire dont ils n’avaient jamais entendu parler avant la guerre, un territoire dépourvu de la moindre ville, du moindre port, et même de la moindre route simplement digne de ce nom, un territoire au climat infernal apprécié seulement des insectes et des serpents, et un territoire en définitive sans réelle importance stratégique, où toute progression ne peut s’effectuer qu’à pas d’homme, pour ne pas dire à allure d’escargot ?
Conséquence inévitable de cet unanime désintérêt, la Campagne de Nouvelle-Guinée ne bénéficie d’aucune priorité dans l’attribution du ravitaillement et des renforts, ce qui, dans la plus pure logique du cercle vicieux, condamne dès lors les opérations militaires à ne s’y dérouler qu’à minima et dans la plus extrême lenteur… accroissant dès lors le désintérêt non seulement de l’opinion publique et de la Presse mais aussi des État-majors et, surtout, des simples soldats qui ne cessent de se demander ce qu’ils sont venus faire là, et pourquoi ils devraient constamment risquer leur santé, et a fortiori leur vie, pour s’emparer de marais putrides, de jungles infectes, et de pics infranchissables qui ne sont renseignés sur aucune carte et qui, une fois conquis, cèdent systématiquement leur place à d’autres marais putrides, d’autres jungles infectes et d’autres pics infranchissables et tout aussi désespérément dénués de valeur !
L’un dans l’autre, la reconquête de la Nouvelle-Guinée est donc condamnée dès le départ, et au propre comme au figuré, à un misérable et inévitable enlisement, où les troupes alliées vont d’ailleurs devoir combattre jusqu'au dernier jour de la guerre (!), mais sans pour autant réussir à s'affranchir définitivement de la résistance des Japonais, lesquels y laisseront tout de même plus de 120 000 des leurs (!) et n'hésiteront pas, pour survivre et continuer la lutte, à se livrer à de nombreux actes de cannibalisme...
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