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Porteurs indigènes en Nouvelle-Guinée : un casse-tête logistique de tous les isntants |
… plus rien dès lors ne s’oppose à une reconquête complète de la Nouvelle-Guinée par les troupes de MacArthur.
Rien si ce n’est… la Nouvelle-Guinée elle-même !
Car la Nouvelle-Guinée, c’est véritablement l’enfer vert, un enfer plus grand que la France mais quasiment dépourvu de routes et au contraire recouvert de marais putrides et de jungles quasiment impénétrables; un enfer qui baigne en permanence dans un climat aussi dantesque qu'insalubre où tout, des hommes aux équipements, finit très vite par se retrouver hors-service; et un enfer où les maladies tropicales, les insectes géants et les serpents venimeux vont en définitive faire plus de ravages que les balles japonaises (1)
Et dans cet enfer où on bute en permanence sur des obstacles naturels oubliés par les rares cartographes qui se sont jamais intéressés à ce cette île-continent du bout du monde, pas question d’assister à de grandes victoires et à de formidables percées telles qu’en rêvent pourtant les Américains : c’est au contraire une lutte ingrate, sournoise et anonyme, où l’on se bat bien davantage contre les éléments et la maladie que contre des soldats japonais presque toujours invisibles.
En Nouvelle-Guinée, donc, on reste des semaines, parfois des mois, avant de progresser de quelques dizaines de km,… pour s’immobiliser à nouveau pour quelques semaines ou quelques mois, le temps que la météo s’améliore ou que le ravitaillement et les renforts sans cesse promis, mais qui ne bénéficient d’aucune priorité, parviennent enfin jusqu’aux premières lignes…
(1) sur les quelque 13 645 GI’s à prendre part à la campagne de Papouasie-Nouvelle-Guinée, 671 seront tués, 2 172 blessés au combat, et… 8 000 – soit 60 % des effectifs - évacués à l’arrière pour cause de maladies !
Rien si ce n’est… la Nouvelle-Guinée elle-même !
Car la Nouvelle-Guinée, c’est véritablement l’enfer vert, un enfer plus grand que la France mais quasiment dépourvu de routes et au contraire recouvert de marais putrides et de jungles quasiment impénétrables; un enfer qui baigne en permanence dans un climat aussi dantesque qu'insalubre où tout, des hommes aux équipements, finit très vite par se retrouver hors-service; et un enfer où les maladies tropicales, les insectes géants et les serpents venimeux vont en définitive faire plus de ravages que les balles japonaises (1)
Et dans cet enfer où on bute en permanence sur des obstacles naturels oubliés par les rares cartographes qui se sont jamais intéressés à ce cette île-continent du bout du monde, pas question d’assister à de grandes victoires et à de formidables percées telles qu’en rêvent pourtant les Américains : c’est au contraire une lutte ingrate, sournoise et anonyme, où l’on se bat bien davantage contre les éléments et la maladie que contre des soldats japonais presque toujours invisibles.
En Nouvelle-Guinée, donc, on reste des semaines, parfois des mois, avant de progresser de quelques dizaines de km,… pour s’immobiliser à nouveau pour quelques semaines ou quelques mois, le temps que la météo s’améliore ou que le ravitaillement et les renforts sans cesse promis, mais qui ne bénéficient d’aucune priorité, parviennent enfin jusqu’aux premières lignes…
(1) sur les quelque 13 645 GI’s à prendre part à la campagne de Papouasie-Nouvelle-Guinée, 671 seront tués, 2 172 blessés au combat, et… 8 000 – soit 60 % des effectifs - évacués à l’arrière pour cause de maladies !
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