samedi 17 avril 2021

6706 - "Hitler répondit avec un grand sourire qu’il n’avait pas l’intention de mourir des mains d’une de ses secrétaires"

Un Panther croisant une colonne de réfugiés. Prusse orientale, automne 1944
… Wolfsschanze, 25 octobre 1944

Et une fois de plus, Hitler est le seul à demeurer d’un optimisme imperturbable !

"A la stupéfaction de son entourage, Hitler était déterminé à rester. Mais il était encore loin d’être rétabli et la moitié des réunions de guerre furent annulées afin qu’il puisse se mettre au lit"

Au fil des jours, la rumeur de multiples atrocités commises par l’Armée rouge sur la population civile de Prusse orientale parvient jusqu’à la Wolfsschanze, accroissant encore l’angoisse de ses locataires. 

"L’anxiété continuait à faire des ravages au quartier-général, en ce compris parmi les généraux, qui estimaient tous qu’il serait bien plus sûr de s’en retourner à Berlin (…) Chacun était terrifié à l’idée de se retrouver capturé, torturé et assassiné".

(…) [le 25 octobre], Hitler dit à Bormann qu’il ne quitterait pas le quartier-général tant que la crise sur le Front de l’Est ne serait pas maîtrisée. Son entourage se résigna nerveusement à demeurer avec le Führer

(…) Ses secrétaires lui demandèrent si elles devaient apprendre à utiliser une arme, mais Hitler répondit avec un grand sourire qu’il n’avait pas l’intention de mourir des mains d’une de ses secrétaires. Il leur promit que tout le monde au quartier-général s’en sortirait et que l’ennemi serait finalement anéanti". (1)

(1) Baxter, op cit

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