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| Friedrich Fromm, commandant de la Ersatzheer : de quel côté souffle le vent ? |
… en mars 1943 - rappelons-nous - les conjurés avaient tenté, à deux reprises, de se débarrasser d’Hitler au moyen d’une bombe.
Si cette méthode offrait l’avantage de la simplicité, elle présentait en revanche le sérieux inconvénient, même en cas de réussite, de faire totalement l’impasse sur "l’après-Hitler" : et à quoi bon se débarrasser du Führer si c’était pour se retrouver, à peine quelques instants plus tard, avec un Führer-bis, c-à-d avec un successeur légitime dénommé Himmler, Goering ou même Goebbels ?
L’idéal aurait bien sûr été de disposer d’un officier supérieur de premier plan, connu et apprécié autant dans l’Armée que dans la population - comme Manstein, Rommel, ou encore Guderian - et donc en mesure d’incarner à lui seul une légitimité "alternative".
Mais malgré tous les efforts des conjurés, aucun d’entre eux n’a hélas accepté d’endosser l’uniforme de "Sauveur de la Patrie", se contentant, dans le meilleur des cas, d’exprimer à l’égard des conspirateurs une fort vague et bien légère sympathie, susceptible de s’écrouler au premier obstacle.
Faute de dénicher un soutien direct dans l’Armée régulière, les conjurés ont alors tourné leurs regards vers la Ersatzheer, ou "Armée de remplacement", comprenant différentes autorités de commandement, de formation et d'administration ainsi que les unités de la garde territoriale, soit une formation qui, en 1944, compte environ deux millions d'hommes commandés par un général Friedrich Fromm, malheureusement inconnu du grand public et, surtout, par trop désireux de savoir de quel côté souffle le vent…
Si cette méthode offrait l’avantage de la simplicité, elle présentait en revanche le sérieux inconvénient, même en cas de réussite, de faire totalement l’impasse sur "l’après-Hitler" : et à quoi bon se débarrasser du Führer si c’était pour se retrouver, à peine quelques instants plus tard, avec un Führer-bis, c-à-d avec un successeur légitime dénommé Himmler, Goering ou même Goebbels ?
L’idéal aurait bien sûr été de disposer d’un officier supérieur de premier plan, connu et apprécié autant dans l’Armée que dans la population - comme Manstein, Rommel, ou encore Guderian - et donc en mesure d’incarner à lui seul une légitimité "alternative".
Mais malgré tous les efforts des conjurés, aucun d’entre eux n’a hélas accepté d’endosser l’uniforme de "Sauveur de la Patrie", se contentant, dans le meilleur des cas, d’exprimer à l’égard des conspirateurs une fort vague et bien légère sympathie, susceptible de s’écrouler au premier obstacle.
Faute de dénicher un soutien direct dans l’Armée régulière, les conjurés ont alors tourné leurs regards vers la Ersatzheer, ou "Armée de remplacement", comprenant différentes autorités de commandement, de formation et d'administration ainsi que les unités de la garde territoriale, soit une formation qui, en 1944, compte environ deux millions d'hommes commandés par un général Friedrich Fromm, malheureusement inconnu du grand public et, surtout, par trop désireux de savoir de quel côté souffle le vent…
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