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| Hitler, à son retour à la Wolfsschanze, 15 juillet 1944. Notez à l'extrême gauche la présence de Stauffenberg |
… Wolfsschanze, 18 juillet 1944
"La chaleur de juillet était oppressante. Hitler passait le plus clair de son temps à travailler dans les nouveaux bunkers, où il faisait bien plus frais que dans les baraquements en bois. Mais son mauvais état de santé, couplé à la chaleur, le tourmentait.
Les aides-de-camp faisaient de leur mieux pour le garder de bonne humeur, mais cela durait rarement longtemps. Il était devenu évident aux yeux de son entourage que la chaleur le rendait irritable et irrationnel.
Une démonstration de son irrationalité se produisit le 18 juillet lors d’une réunion. Alors qu’il discutait, penché sur les cartes, avec son État-major, il devint de plus en plus irrité par un insecte qui perturbait sa concentration.
Soudain, il se tourna vers un de ses aides-de-camp SS et l’accusa d’avoir ruiné la réunion en n’ayant pas pris l’initiative de se débarrasser de l’insecte. Plus tard dans la journée, son entourage fut choqué d’apprendre que l’aide-de-camp avait été congédié et muté sur le Front de l’Est.
Un comportement aussi déraisonnable secouait jusqu’à ses plus intimes. Dînant avec lui, Fraulein Schroeder remarqua néanmoins à quel point Hitler semblait détendu, mais il la stupéfia lorsqu’il lui révéla avoir la prémonition que quelque chose de terrible allait lui arriver" (1)
Et de fait, le Destin, sous la forme d'un jeune colonel de 36 ans, est déjà en marche…
"La chaleur de juillet était oppressante. Hitler passait le plus clair de son temps à travailler dans les nouveaux bunkers, où il faisait bien plus frais que dans les baraquements en bois. Mais son mauvais état de santé, couplé à la chaleur, le tourmentait.
Les aides-de-camp faisaient de leur mieux pour le garder de bonne humeur, mais cela durait rarement longtemps. Il était devenu évident aux yeux de son entourage que la chaleur le rendait irritable et irrationnel.
Une démonstration de son irrationalité se produisit le 18 juillet lors d’une réunion. Alors qu’il discutait, penché sur les cartes, avec son État-major, il devint de plus en plus irrité par un insecte qui perturbait sa concentration.
Soudain, il se tourna vers un de ses aides-de-camp SS et l’accusa d’avoir ruiné la réunion en n’ayant pas pris l’initiative de se débarrasser de l’insecte. Plus tard dans la journée, son entourage fut choqué d’apprendre que l’aide-de-camp avait été congédié et muté sur le Front de l’Est.
Un comportement aussi déraisonnable secouait jusqu’à ses plus intimes. Dînant avec lui, Fraulein Schroeder remarqua néanmoins à quel point Hitler semblait détendu, mais il la stupéfia lorsqu’il lui révéla avoir la prémonition que quelque chose de terrible allait lui arriver" (1)
Et de fait, le Destin, sous la forme d'un jeune colonel de 36 ans, est déjà en marche…
(1) Baxter, op cit
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