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| Friedrich Olbricht, en 1939 |
... noyautée depuis des mois par les conjurés, la Ersatzheer constituerait peut-être un bon outil pour s'emparer du Pouvoir si son chef, le général Friedrich Fromm, se manifestait clairement en faveur de la rébellion.
Seulement voilà : comme tant d'autres, Fromm se contente lui aussi d'exprimer discrètement sa sympathie à l'égard des comploteurs… et d'attendre de voir dans quelle direction soufflera le vent, une attitude qui - mais n’anticipons pas - va bientôt avoir des conséquences dramatiques.
Faute d'un appui franc et solide, les conjurés disposent néanmoins de deux atouts dans leur manche, également membres de la Ersatzheer, et quant à eux résolus à se débarrasser d’Hitler, soit le général Friedrich Olbricht et, surtout, son aide-de-camp, le colonel Claus Schenk von Stauffenberg qui, en sa qualité d'officier de liaison de la Ersatzheer auprès d’Hitler, a le privilège de pouvoir participer aux réunions militaires que le Führer organise à la Wolfsschanze !
Né en Bavière, le 15 novembre 1907, Stauffenberg, à l'instar de tous ceux qui, au sein de l’armée, complotent contre Hitler, n'a rien d'un "anti-nazi" : il a lui aussi soutenu le nouveau Chancelier Hitler, approuvé son combat contre les Juifs et les communistes, et applaudi ses victoires contre la Pologne puis la France.
Colonel dans l'Afrika Korps, il a cependant été grièvement blessé en 1943, amputé de son œil gauche, de sa main droite, et de deux doigts de la main gauche, autant de traumatismes qui l’ont rapproché de tous ceux résolus à "faire quelque chose" pour sauver l’Allemagne d’un désastre devenu de plus en plus probable.
En juillet 1944, Stauffenberg est même devenu, avec Trusckow ou Olbricht, un des membres les plus éminents de la conjuration, et le candidat idéal pour déposer une bombe dans le quartier-général ultra-sécurisé d’Hitler
Mais si Stauffenberg est bel et bien résolu à tuer ce dernier, la question est de savoir s'il est lui-même prêt à mourir pour cela...
Seulement voilà : comme tant d'autres, Fromm se contente lui aussi d'exprimer discrètement sa sympathie à l'égard des comploteurs… et d'attendre de voir dans quelle direction soufflera le vent, une attitude qui - mais n’anticipons pas - va bientôt avoir des conséquences dramatiques.
Faute d'un appui franc et solide, les conjurés disposent néanmoins de deux atouts dans leur manche, également membres de la Ersatzheer, et quant à eux résolus à se débarrasser d’Hitler, soit le général Friedrich Olbricht et, surtout, son aide-de-camp, le colonel Claus Schenk von Stauffenberg qui, en sa qualité d'officier de liaison de la Ersatzheer auprès d’Hitler, a le privilège de pouvoir participer aux réunions militaires que le Führer organise à la Wolfsschanze !
Né en Bavière, le 15 novembre 1907, Stauffenberg, à l'instar de tous ceux qui, au sein de l’armée, complotent contre Hitler, n'a rien d'un "anti-nazi" : il a lui aussi soutenu le nouveau Chancelier Hitler, approuvé son combat contre les Juifs et les communistes, et applaudi ses victoires contre la Pologne puis la France.
Colonel dans l'Afrika Korps, il a cependant été grièvement blessé en 1943, amputé de son œil gauche, de sa main droite, et de deux doigts de la main gauche, autant de traumatismes qui l’ont rapproché de tous ceux résolus à "faire quelque chose" pour sauver l’Allemagne d’un désastre devenu de plus en plus probable.
En juillet 1944, Stauffenberg est même devenu, avec Trusckow ou Olbricht, un des membres les plus éminents de la conjuration, et le candidat idéal pour déposer une bombe dans le quartier-général ultra-sécurisé d’Hitler
Mais si Stauffenberg est bel et bien résolu à tuer ce dernier, la question est de savoir s'il est lui-même prêt à mourir pour cela...
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