jeudi 18 mars 2021

6676 - optimisme über alles

Soldat russe examinant deux Panzers IV détruits en Bielorussie. Notez les cadavres des tankistes
… Wolfsschanze, 9 juillet 1944

Le 9 juillet, après presque cinq mois d’absence, Hitler décide de s’en retourner pour une seule journée dans son quartier-général de Prusse-orientale

A la Wolfsschanze, les travaux de consolidation des bunkers, menés par des centaines de travailleurs plus ou moins forcés, vont toujours bon train, mais pour Hitler, l’heure n’est vraiment plus au béton et à la menace des bombes anglo-américaines !

"En début d’après-midi, il rassembla ses commandants du Front de l’Est pour une réunion de guerre et leur parla longuement de la menace qui se profilait aux frontières du Reich et de sa crainte profonde quant à la possibilité que la Prusse orientale finisse par se retrouver envahie.

La défense de la Prusse orientale, les mit-il en garde, constituerait l’ultime bataille à l’Est. Il expliqua à ses commandants qu’ils se devaient de demeurer optimistes s’ils voulaient réellement l’emporter" (1)

Mais si les dits commandants sortent de fait quelque peu ragaillardis par cette rencontre avec leur Führer, cela ne change hélas rien aux tragiques événements qui constituent de se dérouler en Biélorussie : le 13 juillet, après seulement trois semaines de combats, l'autrefois orgueilleux Groupe d’Armées Centre est presque totalement anéanti, et le nombre de soldats tués, blessés, capturés ou disparus dépasse les 300 000, soit davantage qu’à Stalingrad !

(1) Baxter, op cit

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