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| Soldats américains quittant Omaha Beach, 7 juin 1944 |
… car en dépit des espoirs d’Hitler et de son État-major, les deux années de travaux acharnés, et les millions de mètres cubes de béton engloutis dans le Mur de l’Atlantique, n'ont servi à rien : sauf à Omaha Beach - où il a tenu une demi-journée - le dit mur s'est partout désintégré en à peine plus d'une heure !
Peu motivées, assommées par l'Aviation et l'artillerie navale, mollement épaulées par des supplétifs étrangers, les troupes casernées sur ce mur n'ont en réalité opposé que peu de résistance aux Alliés.
Et comme rien n'a été prévu - faute de temps et de moyens - derrière ce même mur, la possibilité de réussir un "Grand Coup" en écrasant les Alliés dans le sang vient elle aussi de disparaître.
Insuffisantes, mal conçues, les "asperges de Rommel" plantées dans les champs n'ont pas été plus efficaces contre les planeurs que ne l'ont été les chevaux de frise, les mines et autres obstacles installés par ce même Rommel sur les plages, cette fois à l'intention des barges et troupes de débarquement.
Et si ces différents pièges ont prélevé leur tribut dans les rangs alliés, le dit tribut est néanmoins largement inférieur aux prévisions et aux espoirs de l'État-major allemand qui, n'ayant jamais imaginé que les Alliés seraient en mesure de débarquer tanks, bulldozers et matériel lourd dès la première vague d'assaut, se retrouve à présent pris au dépourvu et incapable d'organiser une contre-attaque efficace.
En définitive, la seule satisfaction allemande en cette journée du 6 juin, c'est l'arrivée de la 21ème Panzer sur le littoral normand : trop peu nombreux, et apparus seulement en fin de journée, les tankistes allemands n'ont certes pas pu rejeter les Britanniques à la mer, mais leur intervention a néanmoins empêché ces derniers de prendre Caen, nœud routier essentiel à la poursuite de l'offensive…
Peu motivées, assommées par l'Aviation et l'artillerie navale, mollement épaulées par des supplétifs étrangers, les troupes casernées sur ce mur n'ont en réalité opposé que peu de résistance aux Alliés.
Et comme rien n'a été prévu - faute de temps et de moyens - derrière ce même mur, la possibilité de réussir un "Grand Coup" en écrasant les Alliés dans le sang vient elle aussi de disparaître.
Insuffisantes, mal conçues, les "asperges de Rommel" plantées dans les champs n'ont pas été plus efficaces contre les planeurs que ne l'ont été les chevaux de frise, les mines et autres obstacles installés par ce même Rommel sur les plages, cette fois à l'intention des barges et troupes de débarquement.
Et si ces différents pièges ont prélevé leur tribut dans les rangs alliés, le dit tribut est néanmoins largement inférieur aux prévisions et aux espoirs de l'État-major allemand qui, n'ayant jamais imaginé que les Alliés seraient en mesure de débarquer tanks, bulldozers et matériel lourd dès la première vague d'assaut, se retrouve à présent pris au dépourvu et incapable d'organiser une contre-attaque efficace.
En définitive, la seule satisfaction allemande en cette journée du 6 juin, c'est l'arrivée de la 21ème Panzer sur le littoral normand : trop peu nombreux, et apparus seulement en fin de journée, les tankistes allemands n'ont certes pas pu rejeter les Britanniques à la mer, mais leur intervention a néanmoins empêché ces derniers de prendre Caen, nœud routier essentiel à la poursuite de l'offensive…
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