 |
| Débarquement de soldats américains à Omaha Beach. Hitler est toujours en train de dormir... |
… Berghof, 6 juin 1944
Et aux premières heures du 6 juin 1944, alors que des dizaines de milliers de soldats alliés ont déjà foulé le sol de Normandie et s’efforcent tant bien que mal de se frayer un passage vers l’intérieur des terres, Adolf Hitler dort profondément et tranquillement dans sa résidence du Berghof, où personne n’ose le réveiller pour l’informer de ce qui se passe !
Il faut dire que les renseignements dont dispose l’État-major allemand sont aussi confus que fragmentaires et qu’Hitler lui-même souligne depuis des semaines que l’attaque initiale ne sera qu’un simple leurre, destiné à envoyer le maximum de troupes allemandes vers le mauvais endroit.
L’un dans l’autre, ce n’est donc que peu avant midi que le Führer est enfin averti d’un débarquement allié sur les côtes de Normandie qui, s’il faut en croire Goebbels, ne le perturbe pourtant pas outre mesure et semble même au contraire le soulager d’un énorme poids : après des mois d’attente et de supputations, cet événement est enfin arrivé !
"Les nouvelles ne pourraient pas être meilleures !", s’exclame-t-il
Et Hitler est en vérité si convaincu de la solidité du Mur de l’Atlantique et de la supériorité des troupes allemandes que, loin d’annuler la réception prévue dans la soirée au Château de Klessheim, il s’y présente même radieux.
Et aux premières heures du 6 juin 1944, alors que des dizaines de milliers de soldats alliés ont déjà foulé le sol de Normandie et s’efforcent tant bien que mal de se frayer un passage vers l’intérieur des terres, Adolf Hitler dort profondément et tranquillement dans sa résidence du Berghof, où personne n’ose le réveiller pour l’informer de ce qui se passe !
Il faut dire que les renseignements dont dispose l’État-major allemand sont aussi confus que fragmentaires et qu’Hitler lui-même souligne depuis des semaines que l’attaque initiale ne sera qu’un simple leurre, destiné à envoyer le maximum de troupes allemandes vers le mauvais endroit.
L’un dans l’autre, ce n’est donc que peu avant midi que le Führer est enfin averti d’un débarquement allié sur les côtes de Normandie qui, s’il faut en croire Goebbels, ne le perturbe pourtant pas outre mesure et semble même au contraire le soulager d’un énorme poids : après des mois d’attente et de supputations, cet événement est enfin arrivé !
"Les nouvelles ne pourraient pas être meilleures !", s’exclame-t-il
Et Hitler est en vérité si convaincu de la solidité du Mur de l’Atlantique et de la supériorité des troupes allemandes que, loin d’annuler la réception prévue dans la soirée au Château de Klessheim, il s’y présente même radieux.
"C'est enfin commencé !", souligne-t-il
De fait, à la fin de la journée, plus de 150 000 soldats alliés ont déjà débarqué en France.
A la fin du mois, ils seront plus d’un million…
1 commentaire:
Bonjour et compliments pour ce blog...
Il faut dire que dans le cas du débarquement de Normandie, les anglais ont abondamment joué de la désinformation (l'opération Fortitude avec de faux tanks, faux camions et faux avions disposés de façon à faire croire à une attaque sur les plages de Calais et Dieppe (où avait déjà eu lieu le sanglant raid canadien de 1943) , une fausse armée américaine (la FUSAG, First US Army Group) faussement commandée par le vrai général Patton (alors en disgrâce pour avoir giflé un soldat) , avec des faux signaux radio,annonçant des fausses promotions , des fausses mutations ,voir même le transport de faux ballots de linge ou de caisses de chaussures.
Repêchage minutieux des cadavres des officiers "accrédités BIGOT" portant des vrais bribes du vrai plan , tués lors de l'irruption de vedettes lance torpilles allemandes dans la baie de Lyme lors d'une manoeuvre d'exercice , répétition générale du débarquement d'Arromanches.
Il y a eu aussi les astuces électronico-radaresques des petits génies de RV Jones :
Connaissant parfaitement le dispositif de radars allemands (la ligne Kammhuber) ils avaient stratégiquement fait détruire certains radars allemands et pas d'autres (ceux qui couvraient la région de Boulogne)...Le jour du vrai débarquement , des escadrilles d'avions en rase-flotte lâchant des paillettes d'aluminium (savamment calibrées en fonction des longueurs d'onde) suivant un timing très précis ce qui donnait les mêmes échos radar qu'une vraie flotte d'invasion avançant à la vitesse de quelques noeuds ...
Les Allemands n'ont eu de vraies informations que lorsque ils ont pu disposer d'un bombardier Arado à réaction grée en photo-reconnaissance , mais ceci plusieurs semaines après le "D Day", donc bien trop tard.
Les anglais n'ont d'ailleurs pas hésité à mettre les résistants français en position très dangereuse: Les messages codés étaient prévus pour une intervention ciblée et graduelle des divers groupes de sabotage ferroviaire, routier, téléphonique(plan bleu, plan violet plan tortue...etc) mais la BBC a émis tous les messages quasi en même temps pour semer la confusion maximum dans l'esprit des allemands (Cf Pierre Nord ou les mémoires du Colonel Rémy ou encore le livre de Jean-Francois Deniau)
Publier un commentaire