samedi 9 janvier 2021

6608 - pourquoi continuer ?

Soldats soviétiques, à l'assaut dans les ruines de Stalingrad
… Wolfsschanze, 20 janvier 1943

Et pour les Allemands du Kessel, la situation est d’autant plus désespérée que la Luftwaffe - comme c’était à prévoir - s’avère jour après jour de moins en moins capable de les ravitailler par les Airs !

"Suite à cet échec, la colère et les récriminations d’Hitler s’intensifièrent lors des réunions de guerre. L'ambiance au quartier-général était déprimante. Hitler, une fois de plus, s'aventurait à peine hors de son bunker, préférant se terrer et ruminer au-dessus de ses cartes.

(…) Le 20 janvier, alors que l’annonce de la catastrophe était désormais imminente, un message désespéré de Paulus parvint à la Wolfsschanze, réclamant l’autorisation de quitter la ville pour éviter un anéantissement total.

Hitler, toujours aussi obstiné, refusa. Deux jours plus tard, parvint l’information selon laquelle Goumrak, le dernier aérodrome, était tombé" (1)

Une semaine après celui de Pitomnik, la perte de l'aérodrome de Goumrak signifie donc qu’il n’existe plus dans le Kessel un seul terrain susceptible d'accueillir les gros appareils de transport.

Comment, et surtout pourquoi, continuer le combat dans ces conditions ?

(1) Baxter, op cit

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