T-34 soviétiques, dans une rue de Stalingrad, janvier 1943 |
... malgré son affaiblissement, la 6ème Armée, bien que submergée par le nombre, ne recule cependant que pas à pas sous les coups de boutoir des Soviétiques qui, les trois premiers jours de leur offensive, perdent même 26 000 hommes et près de la moitié de leurs chars !
"Les généraux soviétiques, il est vrai, firent peu d'efforts pour limiter leurs pertes humaines. Avançant en ligne, leurs hommes offraient des cibles faciles (...) Les officiers et les soldats russes se vengeaient ensuite sur leurs prisonniers allemands, squelettiques, chancelants et couverts de vermine. Certains étaient abattus sur place. D'autres étaient conduits plus loin en petites colonnes, et mitraillés" (1)
Déjà très rares depuis des semaines, les secours aux blessés deviennent carrément exceptionnels :
"Le manque de carburant rendait l'évacuation des blessés encore plus difficile. Les camions les transportant devaient parfois s'arrêter définitivement en rase campagne, les laissant geler à mort (...) L'aérodrome [de Pitomnik], nota un jeune officier, est en état de chaos total : des monceaux de cadavres qu'on a sortis des tentes abritant les blessés et jetés là, les attaques russes, les bombardements, les Junkers qui atterrissent.
Des blessés en état de marcher, et un certain nombre de simulateurs, enveloppés de haillons comme une troupe de mendiants, tentaient de prendre d'assaut les avions dès qu'ils atterrissaient. Les cargaisons étaient jetées et pillées. Dans les hordes qui se précipitaient, les plus faibles étaient foulés aux pieds. La Feldgendarmerie, perdant tout contrôle de la situation, dut maintes fois ouvrir le feu" (2)
(1) Beevor, page 477
(2) ibid, 478, 479
"Les généraux soviétiques, il est vrai, firent peu d'efforts pour limiter leurs pertes humaines. Avançant en ligne, leurs hommes offraient des cibles faciles (...) Les officiers et les soldats russes se vengeaient ensuite sur leurs prisonniers allemands, squelettiques, chancelants et couverts de vermine. Certains étaient abattus sur place. D'autres étaient conduits plus loin en petites colonnes, et mitraillés" (1)
Déjà très rares depuis des semaines, les secours aux blessés deviennent carrément exceptionnels :
"Le manque de carburant rendait l'évacuation des blessés encore plus difficile. Les camions les transportant devaient parfois s'arrêter définitivement en rase campagne, les laissant geler à mort (...) L'aérodrome [de Pitomnik], nota un jeune officier, est en état de chaos total : des monceaux de cadavres qu'on a sortis des tentes abritant les blessés et jetés là, les attaques russes, les bombardements, les Junkers qui atterrissent.
Des blessés en état de marcher, et un certain nombre de simulateurs, enveloppés de haillons comme une troupe de mendiants, tentaient de prendre d'assaut les avions dès qu'ils atterrissaient. Les cargaisons étaient jetées et pillées. Dans les hordes qui se précipitaient, les plus faibles étaient foulés aux pieds. La Feldgendarmerie, perdant tout contrôle de la situation, dut maintes fois ouvrir le feu" (2)
(1) Beevor, page 477
(2) ibid, 478, 479
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