Soldats soviétiques, s'offrant un peu de repos dans les ruines de Stalingrad |
… Stalingrad, 10 janvier 1943
Le 10 janvier 1942, résolu à en finir, Rokossovksy lance donc "l'Opération Cercle", précédée pendant 55 minutes par le tir de quelque 7 000 canons, mortiers et lance-roquettes Katyusha.
"Pendant une heure, écrivit un lieutenant, des orgues de Staline et une centaine de canons de divers calibres ne cessèrent de tirer. Notre abri semblait osciller sous l'effet du bombardement. Puis les bolcheviques attaquèrent en masses effrayantes. Trois vagues entières d'hommes roulaient vers l'avant, sans jamais faiblir. On voyait les drapeaux rouges flotter. Tous les 50 ou 100 mètres, il y avait un char"
Face à ce déferlement, les Allemands, épuisés, résistent néanmoins comme ils le peuvent
"Certains d'entre eux, écrivit un officier, étaient si épuisés et malades qu'ils ne pensaient plus qu'à se faufiler vers l'arrière à la faveur de la nuit. Je ne pouvais les faire rester sur leurs positions que pistolet au poing" (1)
Le 11 janvier, après la prise de Karpovka, à l'ouest du Kessel, Erich Weinert écrit : "Les cadavres gisent en de grotesques contorsions, les bouches et les yeux encore grands ouverts d'horreur, raidis par le gel, les crânes éventrés et les entrailles sorties du corps" (2)
(1) Beevor, page 474
(2) ibid, page 477
Le 10 janvier 1942, résolu à en finir, Rokossovksy lance donc "l'Opération Cercle", précédée pendant 55 minutes par le tir de quelque 7 000 canons, mortiers et lance-roquettes Katyusha.
"Pendant une heure, écrivit un lieutenant, des orgues de Staline et une centaine de canons de divers calibres ne cessèrent de tirer. Notre abri semblait osciller sous l'effet du bombardement. Puis les bolcheviques attaquèrent en masses effrayantes. Trois vagues entières d'hommes roulaient vers l'avant, sans jamais faiblir. On voyait les drapeaux rouges flotter. Tous les 50 ou 100 mètres, il y avait un char"
Face à ce déferlement, les Allemands, épuisés, résistent néanmoins comme ils le peuvent
"Certains d'entre eux, écrivit un officier, étaient si épuisés et malades qu'ils ne pensaient plus qu'à se faufiler vers l'arrière à la faveur de la nuit. Je ne pouvais les faire rester sur leurs positions que pistolet au poing" (1)
Le 11 janvier, après la prise de Karpovka, à l'ouest du Kessel, Erich Weinert écrit : "Les cadavres gisent en de grotesques contorsions, les bouches et les yeux encore grands ouverts d'horreur, raidis par le gel, les crânes éventrés et les entrailles sorties du corps" (2)
(1) Beevor, page 474
(2) ibid, page 477
Aucun commentaire:
Publier un commentaire