Le Dr Theodor Morell, toujours derrière et dans l'ombre d"Hitler |
… Wolfsschanze, 31 décembre 1942
A la Wolfsschanze, le stress des événements récents a une fois de plus eu pour effet de miner la santé d’Hitler.
"On voyait régulièrement le Dr Morell se rendre au Führerbunker pour augmenter les médicaments et les injections qu’il administrait à Hitler, et qui comprenaient souvent des sédatifs. Son personnel essayait de faire ce qu’il pouvait pour le soulager de ses inquiétudes constantes, mais ne parvenait généralement pas à le sortir de sa dépression" (1)
Car Hitler est bien conscient que toutes les probabilités jouent maintenant contre lui : après bientôt deux années de combats à l’Est, l’URSS, où il devait se tailler un lebensraum, n’est toujours pas conquise, les Américains ont débarqué en Afrique du Nord, les Britanniques sont occupés à bombarder les villes allemandes, l’allié japonais est en train de reculer,... et l’allié italien envisage carrément de se retirer de la guerre !
Hitler, pourtant, veut encore y croire : à armes et, surtout, à effectifs égaux, les soldats allemands demeurent en effet les meilleurs du monde et, depuis le début du conflit, ont toujours infligé à leurs adversaires plus de pertes qu’ils n’en ont subi eux-mêmes.
Avec de meilleurs armes, et en particulier avec de meilleurs tanks (2), tous les espoirs sont donc encore permis à tous ceux qui veulent encore y croire
"Devant les membres les plus intimes de son personnel, Hitler envisageait même de transformer la défaite en victoire et, devant ses secrétaires, claironnait avec optimisme qu’il avait l’intention, en 1943, de repartir à l’offensive en dépit de l’inévitable désastre qui se préparait à Stalingrad" (3)
(1) et (3) Baxter, op cit
(2) les premiers exemplaires du Tiger I étaient apparus, au compte-gouttes, sur le Front de l’Est au début de l’automne 1942, et la fabrication du plus léger Panther lancée à la fin du mois de novembre
A la Wolfsschanze, le stress des événements récents a une fois de plus eu pour effet de miner la santé d’Hitler.
"On voyait régulièrement le Dr Morell se rendre au Führerbunker pour augmenter les médicaments et les injections qu’il administrait à Hitler, et qui comprenaient souvent des sédatifs. Son personnel essayait de faire ce qu’il pouvait pour le soulager de ses inquiétudes constantes, mais ne parvenait généralement pas à le sortir de sa dépression" (1)
Car Hitler est bien conscient que toutes les probabilités jouent maintenant contre lui : après bientôt deux années de combats à l’Est, l’URSS, où il devait se tailler un lebensraum, n’est toujours pas conquise, les Américains ont débarqué en Afrique du Nord, les Britanniques sont occupés à bombarder les villes allemandes, l’allié japonais est en train de reculer,... et l’allié italien envisage carrément de se retirer de la guerre !
Hitler, pourtant, veut encore y croire : à armes et, surtout, à effectifs égaux, les soldats allemands demeurent en effet les meilleurs du monde et, depuis le début du conflit, ont toujours infligé à leurs adversaires plus de pertes qu’ils n’en ont subi eux-mêmes.
Avec de meilleurs armes, et en particulier avec de meilleurs tanks (2), tous les espoirs sont donc encore permis à tous ceux qui veulent encore y croire
"Devant les membres les plus intimes de son personnel, Hitler envisageait même de transformer la défaite en victoire et, devant ses secrétaires, claironnait avec optimisme qu’il avait l’intention, en 1943, de repartir à l’offensive en dépit de l’inévitable désastre qui se préparait à Stalingrad" (3)
(1) et (3) Baxter, op cit
(2) les premiers exemplaires du Tiger I étaient apparus, au compte-gouttes, sur le Front de l’Est au début de l’automne 1942, et la fabrication du plus léger Panther lancée à la fin du mois de novembre
1 commentaire:
Bonjour, bravo pour le blog...Le Dr Morell et ses cocktails d'excitants à la limite des remèdes de sorcier Yaqui est une figure assez inquiétante, dans la série "les malades qui nous gouvernent...et les médecins qui les soignent" dont les journalistes font régulièrement leurs choux gras.
Il est probable qu'un personnage comme Morell doive beaucoup au développement du sport-propagande dans les dictatures fascistes et nazies.
Les JO de Coubertin, des débuts aux années 20 étaient une affaire de gentlemen et d'amateurs fortunés: Cf l'exclusion du père de Grace Kelly, champion du monde d'aviron, mais travailleur manuel (maçon de base devenu promoteur immobilier) dont les gros bras étaient de trop pour les amateurs britanniques,exclu des J.O ou Louis Noverraz, régatier suisse (!) qui dut rendre sa médaille d'or car considéré comme professionnel (il barrait le yacht de course de Rotschild sur le lac Léman!)
Après les années 30 l'esprit olympique "aristocratico - bourgeois"en prend un coup sous l'influence de Mussolini d'abord (qui a été le premier à faire du sport une affaire d'Etat) puis de Hitler et des trop fameux JO de Berlin en 1936. Il faut gagner à tous prix pour défendre une idéologie totalitaire (A noter qu'à cette époque l'URSS boycotte les JO et organise des spartakiades,en principe plus ouvertes aux athlètes issus de la classe ouvrière). L'idéologie des années 30 (dans les dictatures mais aussi dans les démocraties, exalte l'exploit individuel, envisage "une terre faite pour les héros")et la tentation du dopage moderne(né en Amérique dans les épuisantes courses cyclistes de 6 jours sur vélodrome )se fait jour. Rudolf Harbig (qui mourra sur le front de l'Ukraine en 1942 est considéré comme le premier athlète "chimique" des JO modernes...et à partir de là les médecins allemands (mais pas qu'eux) se lancent dans les expériences sur l'"homme augmenté", le "surhomme"(vieux fantasme dont on trouve les prémices dans le Frakenstein de Mary Shelley ou certains romans de HG Wells)...par la suite çà donnera les sinistres expériences "médicales" des camps nazis (résistance au froid -on congèle vivants des prisonniers russes- à la douleur...etc)
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