"Tempête d'Hiver" ou "Stalingrad moins 50 kilomètres" |
… Wolfsschantze, 24 décembre 1942
La veille de Noël, la 6ème Armée compte encore quelque 250 000 hommes, désormais définitivement piégés à l’intérieur d’un périmètre qui rétrécit de jour en jour.
Malades, affamés, épuisés, transis de froid, ces hommes, à moins d’un miracle, sont condamnés à mourir les uns après les autres : "à chaque sept secondes, un soldat allemand meurt sur le Front de l’Est", claironnent inlassablement les haut-parleurs de la Propagande soviétique.
Par télégramme depuis la Wolfsschanze, où personne ne fête, ni n’oserait d’ailleurs fêter, quoi que ce soit, Hitler assure pourtant Manstein de sa conviction que la 6ème Armée, dans sa "forteresse" (sic) est en sécurité et parfaitement en mesure de tenir jusqu’au printemps : ne vient-il pas du reste d’ordonner à Goering de porter le ravitaillement aérien à 300 tonnes par jour ?
Il en faudrait le double, mais qui s’en soucie : de toute manière, la Luftwaffe, elle aussi au bord de l’effondrement (1), ne sera jamais en mesure de livrer plus de 289 tonnes en un seul journée.
Et le pire est encore à venir…
La veille de Noël, la 6ème Armée compte encore quelque 250 000 hommes, désormais définitivement piégés à l’intérieur d’un périmètre qui rétrécit de jour en jour.
Malades, affamés, épuisés, transis de froid, ces hommes, à moins d’un miracle, sont condamnés à mourir les uns après les autres : "à chaque sept secondes, un soldat allemand meurt sur le Front de l’Est", claironnent inlassablement les haut-parleurs de la Propagande soviétique.
Par télégramme depuis la Wolfsschanze, où personne ne fête, ni n’oserait d’ailleurs fêter, quoi que ce soit, Hitler assure pourtant Manstein de sa conviction que la 6ème Armée, dans sa "forteresse" (sic) est en sécurité et parfaitement en mesure de tenir jusqu’au printemps : ne vient-il pas du reste d’ordonner à Goering de porter le ravitaillement aérien à 300 tonnes par jour ?
Il en faudrait le double, mais qui s’en soucie : de toute manière, la Luftwaffe, elle aussi au bord de l’effondrement (1), ne sera jamais en mesure de livrer plus de 289 tonnes en un seul journée.
Et le pire est encore à venir…
(1) à la chute de Stalingrad, la Luftwaffe aura perdu plus de 800 avions (dont 536 de transport) et plus de 2 500 aviateurs et navigants !
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