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| Panzer III dans le sud de la Russie, 22 décembre 1942 |
… 19 décembre 1942
Au matin du 19 décembre, après une semaine de violents combats, la 4ème Armée blindée est parvenue à la rivière Myshkoya, à environ 48 kms du Kessel où le bruit de la canonnade a immédiatement galvanisé les troupes.
"Der Manstein kommt !", "Manstein arrive !", s'exclame-t-on d'un bout à l'autre du périmètre. Pour ces soldats, c'est bel et bien la preuve que le Führer a tenu ses promesses, et ne les a pas abandonnés !
Mais le problème, c’est que Hoth a déjà fait savoir que les pertes qu’il a subi, et la résistance de plus en plus acharnée des Soviétiques, ne lui permettent pas de poursuivre plus avant !
Dit autrement, il faut donc renoncer à secourir la 6ème Armée... ou alors déclencher le plan B - c-à-d Donnerschlag - en demandant à la 6ème d’opérer une percée en force à travers les lignes soviétiques, afin de rejoindre par elle-même les avant-gardes de la 4ème blindée
Mais le problème, c'est que Paulus ne dispose guère que d'une centaine de chars en état de marche, et pire encore, d'à peine assez d'essence pour qu'ils puissent parcourir vingt kilomètres, trente au maximum !
Dit autrement, les tankistes, mais aussi tous les fantassins qui les accompagneront dans cette tentative, n'auront donc d'autre choix que de marcher une vingtaine de kilomètres dans la neige, et sous les tirs soviétiques, avant de rallier la 4ème blindée.
Dans ces conditions, il est évident que la plus grande partie d'entre eux mourra de froid, d'épuisement, ou sous la mitraille, bien avant d’y arriver. ce qui explique pourquoi Paulus, dès qu'il a eu connaissance de l'existence de ce plan, s’est empressé de le qualifier de "solution catastrophique"...
Au matin du 19 décembre, après une semaine de violents combats, la 4ème Armée blindée est parvenue à la rivière Myshkoya, à environ 48 kms du Kessel où le bruit de la canonnade a immédiatement galvanisé les troupes.
"Der Manstein kommt !", "Manstein arrive !", s'exclame-t-on d'un bout à l'autre du périmètre. Pour ces soldats, c'est bel et bien la preuve que le Führer a tenu ses promesses, et ne les a pas abandonnés !
Mais le problème, c’est que Hoth a déjà fait savoir que les pertes qu’il a subi, et la résistance de plus en plus acharnée des Soviétiques, ne lui permettent pas de poursuivre plus avant !
Dit autrement, il faut donc renoncer à secourir la 6ème Armée... ou alors déclencher le plan B - c-à-d Donnerschlag - en demandant à la 6ème d’opérer une percée en force à travers les lignes soviétiques, afin de rejoindre par elle-même les avant-gardes de la 4ème blindée
Mais le problème, c'est que Paulus ne dispose guère que d'une centaine de chars en état de marche, et pire encore, d'à peine assez d'essence pour qu'ils puissent parcourir vingt kilomètres, trente au maximum !
Dit autrement, les tankistes, mais aussi tous les fantassins qui les accompagneront dans cette tentative, n'auront donc d'autre choix que de marcher une vingtaine de kilomètres dans la neige, et sous les tirs soviétiques, avant de rallier la 4ème blindée.
Dans ces conditions, il est évident que la plus grande partie d'entre eux mourra de froid, d'épuisement, ou sous la mitraille, bien avant d’y arriver. ce qui explique pourquoi Paulus, dès qu'il a eu connaissance de l'existence de ce plan, s’est empressé de le qualifier de "solution catastrophique"...
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