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| Ravitailler Stalingrad : l'équation impossible |
… mais pour demeurer sur la Volga, encore faudrait-il trouver le moyen de permettre à la 6ème Armée, à présent complètement encerclée, de tenir jusqu’à l’arrivée des renforts, et surtout de tenir en plein cœur de l’hiver et par des températures inférieures à - 20 degrés !
Lors de l'hiver précédent, et à raison de plus de 100 vols par jour, la Luftwaffe est certes parvenue à ravitailler, pendant des mois, les quelque 100 000 hommes retranchés à Demiansk, leur apportant 60 000 tonnes de vivres et de munitions, et évacuant 35 000 blessés,
Mais pour y arriver, elle a dû mobiliser plus de 400 avions, et a perdu quelque 120 trimoteurs JU-52 dans l’aventure !
Un an plus tard, et sérieusement affaiblie dans l’intervalle, est-elle en mesure de rééditer l’opération à une échelle trois ou quatre fois supérieure, c-à-d de livrer plus de 600 tonnes de vivres, de carburant et de munitions… par jour !
Immédiatement interrogés par le Reichsmaschall Goering, les responsables logistique estiment que, compte tenu des moyens dont ils disposent, ils ne parviendront à acheminer que 350 tonnes par jour, au grand maximum, et uniquement sur une courte période.
Encore n’ont-ils pas pris en compte la quasi-impossibilité d'entretenir les appareils sur le terrain, l’évolution des conditions météo (qui, certains jours, ne manqueront pas de clouer l'ensemble des avions au sol), ni même la réaction inévitable des Soviétiques qui, instruits eux-aussi par l'expérience de Demiansk, vont évidemment mobiliser tous leurs avions et canons antiaériens.
Aveuglé par son propre optimisme, ou alors simplement désireux, lui aussi, de ne pas contrarier Hitler, Goering, à la plus grande consternation de ses officiers, déclare néanmoins la chose possible...
Lors de l'hiver précédent, et à raison de plus de 100 vols par jour, la Luftwaffe est certes parvenue à ravitailler, pendant des mois, les quelque 100 000 hommes retranchés à Demiansk, leur apportant 60 000 tonnes de vivres et de munitions, et évacuant 35 000 blessés,
Mais pour y arriver, elle a dû mobiliser plus de 400 avions, et a perdu quelque 120 trimoteurs JU-52 dans l’aventure !
Un an plus tard, et sérieusement affaiblie dans l’intervalle, est-elle en mesure de rééditer l’opération à une échelle trois ou quatre fois supérieure, c-à-d de livrer plus de 600 tonnes de vivres, de carburant et de munitions… par jour !
Immédiatement interrogés par le Reichsmaschall Goering, les responsables logistique estiment que, compte tenu des moyens dont ils disposent, ils ne parviendront à acheminer que 350 tonnes par jour, au grand maximum, et uniquement sur une courte période.
Encore n’ont-ils pas pris en compte la quasi-impossibilité d'entretenir les appareils sur le terrain, l’évolution des conditions météo (qui, certains jours, ne manqueront pas de clouer l'ensemble des avions au sol), ni même la réaction inévitable des Soviétiques qui, instruits eux-aussi par l'expérience de Demiansk, vont évidemment mobiliser tous leurs avions et canons antiaériens.
Aveuglé par son propre optimisme, ou alors simplement désireux, lui aussi, de ne pas contrarier Hitler, Goering, à la plus grande consternation de ses officiers, déclare néanmoins la chose possible...
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