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| Ju-52, à Stalingrad : chronique d'un ravitaillement impossible |
… Wolfsschanze, 23 novembre 1942
Le 23, réalisant l’extrême gravité de la situation, mais aussi, et peut-être surtout, la nécessité de se rapprocher du Front… et de ses généraux (!), Hitler se résout finalement à quitter le Berghof pour la Wolfsschanze
"Plus tard dans la journée, le train entra dans la gare de Rastenburg. À travers les fenêtres, chacun pouvait voir que le quartier-général était recouvert d'une neige épaisse, ce qui ajoutait au sentiment général de découragement.
Hitler faisait de son mieux pour dissimuler sa morosité. Quand il est revint dans la zone de sécurité I, il aperçut à sa grande surprise un Zeitzler qui l'attendait déjà à l'extérieur du Führerbunker.
Il accueillit le général avec un sourire et lui serra fermement la main, remarquant qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour Stalingrad. En entrant dans le bunker, les deux hommes parlèrent longuement de la 6ème Armée.
Même si c'était assurément une période très difficile, Hitler semblait toujours plein d'espoir. Zeitzler, en revanche, ne partageait pas la confiance de son Führer et annonça sans fard que l’armée de Paulus était condamnée si elle continuait à se battre là où elle se trouvait
Hitler se déchaîna, frappa le bureau et maudit le général pour son attitude défaitiste. "En aucun cas", cria-t-il, "nous ne nous éloignerons de la Volga !"" (1)
(1) Baxter, op cit
Le 23, réalisant l’extrême gravité de la situation, mais aussi, et peut-être surtout, la nécessité de se rapprocher du Front… et de ses généraux (!), Hitler se résout finalement à quitter le Berghof pour la Wolfsschanze
"Plus tard dans la journée, le train entra dans la gare de Rastenburg. À travers les fenêtres, chacun pouvait voir que le quartier-général était recouvert d'une neige épaisse, ce qui ajoutait au sentiment général de découragement.
Hitler faisait de son mieux pour dissimuler sa morosité. Quand il est revint dans la zone de sécurité I, il aperçut à sa grande surprise un Zeitzler qui l'attendait déjà à l'extérieur du Führerbunker.
Il accueillit le général avec un sourire et lui serra fermement la main, remarquant qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour Stalingrad. En entrant dans le bunker, les deux hommes parlèrent longuement de la 6ème Armée.
Même si c'était assurément une période très difficile, Hitler semblait toujours plein d'espoir. Zeitzler, en revanche, ne partageait pas la confiance de son Führer et annonça sans fard que l’armée de Paulus était condamnée si elle continuait à se battre là où elle se trouvait
Hitler se déchaîna, frappa le bureau et maudit le général pour son attitude défaitiste. "En aucun cas", cria-t-il, "nous ne nous éloignerons de la Volga !"" (1)
(1) Baxter, op cit
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