"Je voulais atteindre la Volga à un endroit précis, en une ville précise" (Hitler, 8 novembre 1942) |
… Munich, Löwenbräukeller, 8 novembre 1942
Quand il monte à la tribune de la Löwenbräukeller de Münich pour son discours et son hommage annuel à ses vieux et fidèles compagnons du "Temps de la Lutte",Hitler sait que les rumeurs d’une grave défaite à El Alamein, et d’un débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, ont déjà commencé à se répandre en Allemagne, et que de plus en plus de citoyens allemands se prennent à douter de la "Victoire finale" que lui-même n’a cessé de leur promettre depuis des mois.
Et quoi de mieux pour leur remonter le moral que de leur annoncer maintenant la chute de Stalingrad, de cette ville qui porte le nom-même de l’archi-ennemi Joseph Staline, de cette ville dans laquelle on se bat depuis depuis des semaines mètre par mètre et à un coût humain et matériel ahurissant ?
"Je voulais", déclare donc Hitler dans son discours radiodiffusé jusque Stalingrad, "atteindre la Volga à un endroit précis, en une ville précise. Par chance, cette ville porte le nom de Staline lui-même. Mais ne croyez pas que je m'y sois rendu juste pour cette raison.
C'était parce qu'elle occupe une position très importante... Je voulais prendre cette ville et, vous devez le savoir, nous sommes tous très satisfaits, car c'est précisément chose faite ! Il ne reste qu'un ou deux petits morceaux à prendre !
Certains demandent "pourquoi ne vont-ils pas plus vite ?" C'est parce que je ne veux pas d'un deuxième Verdun, et préfère faire exécuter le travail par de petits groupes d'assaut.
Le temps n'a pas d'importance. Il n'y a plus de navires qui remontent la Volga. Et c'est là l'essentiel !"
Quand il monte à la tribune de la Löwenbräukeller de Münich pour son discours et son hommage annuel à ses vieux et fidèles compagnons du "Temps de la Lutte",Hitler sait que les rumeurs d’une grave défaite à El Alamein, et d’un débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, ont déjà commencé à se répandre en Allemagne, et que de plus en plus de citoyens allemands se prennent à douter de la "Victoire finale" que lui-même n’a cessé de leur promettre depuis des mois.
Et quoi de mieux pour leur remonter le moral que de leur annoncer maintenant la chute de Stalingrad, de cette ville qui porte le nom-même de l’archi-ennemi Joseph Staline, de cette ville dans laquelle on se bat depuis depuis des semaines mètre par mètre et à un coût humain et matériel ahurissant ?
"Je voulais", déclare donc Hitler dans son discours radiodiffusé jusque Stalingrad, "atteindre la Volga à un endroit précis, en une ville précise. Par chance, cette ville porte le nom de Staline lui-même. Mais ne croyez pas que je m'y sois rendu juste pour cette raison.
C'était parce qu'elle occupe une position très importante... Je voulais prendre cette ville et, vous devez le savoir, nous sommes tous très satisfaits, car c'est précisément chose faite ! Il ne reste qu'un ou deux petits morceaux à prendre !
Certains demandent "pourquoi ne vont-ils pas plus vite ?" C'est parce que je ne veux pas d'un deuxième Verdun, et préfère faire exécuter le travail par de petits groupes d'assaut.
Le temps n'a pas d'importance. Il n'y a plus de navires qui remontent la Volga. Et c'est là l'essentiel !"
1 commentaire:
Bonjour , bravo pour le Blog
Dans le bouquin du journaliste américain de gauche (çà existait à cette époque) le très factuel,très consciencieux et très ironique Howard K Smith , last train from Berlin, (correspondant de la presse du groupe Murrow en poste à Berlin,il quitta l'Allemagne via la suisse juste à temps pour ne pas être interné peu avant Pearl Harbour), il y a tous les signes de découragement de la population berlinoise comptés par le menu:
Pénuries dans les restaurants (y compris les plus prestigieux..HK Smith avait comparé leurs menus avec ceux des mêmes restaurants pendant la guerre de 14, bien plus garnis) le manque de cigarettes, de vêtements chauds (tout partait sur le front russe),les vitrines remplies de marchandises"nur attrappen" (factices), la diffusion du torchon raciste der stuermer (julius streicher) réduite à peau de chagrin (moins de 1000 exemplaires sur Berlin surface), les femmes honnêtes faisant de la concurrence aux prostituées permanentes pour pouvoir de vêtir et manger...etc
Il relate aussi un witze (une blague) . Berlin subit un bombardement anglais Göering évacue son appartement avec deux grosses valises qu'il pose sur le trottoir, s'aperçoit qu'il a oublié son bâton de maréchal, remonte le chercher et quand il redescend les deux valises ont été volées. Il pique une colère terrible. Le policier qui enregistre sa plainte lui demande ce que contenaient les deux valises . réponse:
Dans la première il y avait la Blitzkrieg (guerre-éclair) et dans la deuxième l'endsieg (la victoire finale)....dans les dictatures, les blagues de ce goût là ont toujours été le ferment de la dissolution finale.
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