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| El Alamein : la fin des espoirs allemands en Afrique du Nord |
… Wolfsschanze, 3 novembre 1942
Mais à peine est-il de retour à la Wolfsschanze qu’une fort mauvaise nouvelle s’abat sur Hitler : à El-Alamein, le maréchal Rommel, soumis depuis plusieurs jours à une intense attaque britannique, et jugeant ses positions intenables, sollicite en effet l’autorisation de battre en retraite !
Fidèle à ses habitudes, Hitler refuse et exige au contraire de Rommel qu’il tienne la place coûte que coûte.
Mais la situation du "Renard du Désert" est bel et bien intenable : ayant perdu tous ses Panzers les uns après les autres, à court de munitions et surtout à court d’eau potable, ce qui reste de l’Afrika Korps n’a plus d’autre choix que de commencer à retraiter vers la Libye italienne en longeant la côte.
C’est la fin des ultimes espoirs allemands de s’emparer du Canal de Suez, mais c’est aussi, et surtout, le début de la fin de l’Empire italien, qui vit ses derniers instants (1)
Paradoxalement, bien qu’amèrement déçu par l'issue de cette affaire, Hitler n’en est pas moins renforcé dans ses convictions.
Mais à peine est-il de retour à la Wolfsschanze qu’une fort mauvaise nouvelle s’abat sur Hitler : à El-Alamein, le maréchal Rommel, soumis depuis plusieurs jours à une intense attaque britannique, et jugeant ses positions intenables, sollicite en effet l’autorisation de battre en retraite !
Fidèle à ses habitudes, Hitler refuse et exige au contraire de Rommel qu’il tienne la place coûte que coûte.
Mais la situation du "Renard du Désert" est bel et bien intenable : ayant perdu tous ses Panzers les uns après les autres, à court de munitions et surtout à court d’eau potable, ce qui reste de l’Afrika Korps n’a plus d’autre choix que de commencer à retraiter vers la Libye italienne en longeant la côte.
C’est la fin des ultimes espoirs allemands de s’emparer du Canal de Suez, mais c’est aussi, et surtout, le début de la fin de l’Empire italien, qui vit ses derniers instants (1)
Paradoxalement, bien qu’amèrement déçu par l'issue de cette affaire, Hitler n’en est pas moins renforcé dans ses convictions.
"Même s’il avait finalement approuvé la retraite, Hitler estimait que le maréchal était devenu de plus en plus pessimiste et, comme tant de ses commandants, avait complètement perdu le contrôle de ses nerfs. Il raconta à certains de ses collaborateurs les plus proches que n’était la regrettable succession d’événements qui s’étaient produits et qui l’avaient empêché d’intervenir à temps, la défaite en Afrique n’aurait jamais eu lieu" (2)
(1) Tripoli tombera définitivement aux mains des Britanniques le 23 janvier 1943
(2) Baxter, op cit
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