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| Hitler, au Werwolf : qui croire, qui ne pas croire... |
… Wolfsschanze, 01 novembre 1942
"La météo au Werwolf changeait radicalement et la pluie verglaçante apporterait bientôt de la neige. Craignant l’hiver dans les profondeurs de l’Ukraine, Hitler [de retour de Berlin] annonça au cours du dîner qu’il avait l’intention de quitter Vinnytsia pour la Wolfsschanze.
Au cours de la dernière semaine d'octobre, un mémorandum fut distribué au quartier-général priant le personnel des zones de sécurité I et II, et l'échelon de terrain de l'OKH cantonné à proximité de la ville de Vinnytsia, de commencer à emballer leurs affaires pour le départ.
Le 1er novembre, tout le quartier général était de retour à la Wolfsschanze" (1)
A la Wolfsschanze, justement, les travaux d’agrandissement et d’aménagement se sont poursuivis sans relâche durant toute l’absence du maître des lieux.
On a érigé de nouveaux bâtiments et de nouveaux bunkers, renforcé et amélioré ceux qui existaient déjà, installé de nouveaux réseaux électriques, de nouveaux barbelés, et de nouveaux champs de mines, et aussi, et peut-être surtout, bâti une caserne destinée aux nombreux sténographes dont Hitler ne peut plus se passer !
"À l'intérieur de ce complexe se trouvaient les sténographes nouvellement logés. Le bâtiment était fortement gardé et personne n'était autorisé à pénétrer dans cette zone clôturée, à l'exception de ceux qui transcrivaient tout ce qui avait été dit lors des conférences militaires.
Dans l'une des plus grandes salles, des milliers de courtes notes transcrites étaient conservées dans des boîtes et datées. Si des divergences devaient survenir durant les réunions militaires, Hitler et le personnel de l'OKW étaient [chacun] en mesure de défendre leur position en se référant aux discussions enregistrées, lesquelles étaient maintenues sous clé, dans la caserne des sténographes" (2)
(1) et (2) Baxter, op cit
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