Stalingrad : où sont les Russes ? |
… de fait, à Stalingrad, les Soviétiques ne tiennent plus "qu’un ou deux petits morceaux" de la ville, mais le problème, c’est que, comme l’année précédente, ils ont réuni non loin de là d’énormes quantités de troupes et de tanks !
Mais plutôt que de les expédier directement à la rescousse des derniers défenseurs de la ville, Staline et Joukov ont préféré laisser mourir ces derniers sous les assauts allemands, afin de laisser à leurs nouvelles troupes tout le temps nécessaire pour se préparer à une offensive sur les arrières de la 6ème Armée là où celle-ci est la plus faible,... c-à-d là où son sort ne dépend en définitive que de la pugnacité - très relative - de ses alliés hongrois, roumains ou italiens !
Dit autrement, ils se sont servis de Stalingrad comme d’un abcès de fixation destiné à attirer tous les moyens, mais aussi toute l’attention, d’Hitler et de Paulus, et ces derniers sont tombés dans le piège, le premier par aveuglement et le second par manque d’imagination volonté de plaire à son maître.
Car ce qui est ahurissant, ce n'est pas que Joukov soit passé à l'offensive le 19 novembre 1942 - il l'avait déjà fait dans les mêmes circonstances l'année précédente, et à peu près à la même date - c'est que ni Hitler ni Paulus n’aient jamais voulu l’envisager et n'aient jamais pris la moindre précaution pour y faire face !
En ces dernières semaines de 1942, Hitler, nous l’avons vu, n’écoute plus personne et certainement pas ceux qui lui conseilleraient de faire preuve de prudence ou, a fortiori, d’ordonner une retraite, mais Paulus, quoi qu'il ait pu prétendre par la suite, porte lui-même une très lourde responsabilité dans la tragédie qui va suivre : bien que de nombreux rapports lui aient signalé l'imminence d'une attaque soviétique sur ses arrières, il s’est en effet contenté d'en référer à sa hiérarchie,… persuadé que celle-ci saurait bien en tirer les conclusions qui s'imposent, et lui dicter ensuite de nouveaux ordres.
Mais plutôt que de les expédier directement à la rescousse des derniers défenseurs de la ville, Staline et Joukov ont préféré laisser mourir ces derniers sous les assauts allemands, afin de laisser à leurs nouvelles troupes tout le temps nécessaire pour se préparer à une offensive sur les arrières de la 6ème Armée là où celle-ci est la plus faible,... c-à-d là où son sort ne dépend en définitive que de la pugnacité - très relative - de ses alliés hongrois, roumains ou italiens !
Dit autrement, ils se sont servis de Stalingrad comme d’un abcès de fixation destiné à attirer tous les moyens, mais aussi toute l’attention, d’Hitler et de Paulus, et ces derniers sont tombés dans le piège, le premier par aveuglement et le second par manque d’imagination volonté de plaire à son maître.
Car ce qui est ahurissant, ce n'est pas que Joukov soit passé à l'offensive le 19 novembre 1942 - il l'avait déjà fait dans les mêmes circonstances l'année précédente, et à peu près à la même date - c'est que ni Hitler ni Paulus n’aient jamais voulu l’envisager et n'aient jamais pris la moindre précaution pour y faire face !
En ces dernières semaines de 1942, Hitler, nous l’avons vu, n’écoute plus personne et certainement pas ceux qui lui conseilleraient de faire preuve de prudence ou, a fortiori, d’ordonner une retraite, mais Paulus, quoi qu'il ait pu prétendre par la suite, porte lui-même une très lourde responsabilité dans la tragédie qui va suivre : bien que de nombreux rapports lui aient signalé l'imminence d'une attaque soviétique sur ses arrières, il s’est en effet contenté d'en référer à sa hiérarchie,… persuadé que celle-ci saurait bien en tirer les conclusions qui s'imposent, et lui dicter ensuite de nouveaux ordres.
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le premier par aveuglement et le second par manque d’imagination ET volonté de plaire à son maître.
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