jeudi 12 novembre 2020

6560 - pas d'autre choix

Hitler, à la Wolfsschanze, recevant le Roi Boris III de Bulgarie, 24 mars 1942

… quelle que soit la manière dont on envisage le problème, l'armée allemande de 1942 est  donc moins forte que celle de 1941,… alors qu'on attend toujours d'elle qu'elle remporte une guerre que sa devancière n'a pu mener à son terme !

Et l'affaire s'annonce d'autant plus mal que la dite armée ne peut cette fois  plus compter sur le moindre effet de surprise : l'adversaire est désormais sur ses gardes, plus ou moins au courant de ses intentions,… et dispose pour sa part  d’effectifs non seulement plus étoffés, mais aussi plus aguerris et mieux équipés qu'en 1941 !

Mais si Hitler fait donc preuve d'un optimisme délirant en martelant sans cesse que le Russe est "fini" et qu'un dernier effort en viendra facilement à bout, il n’a cependant pas d’autre choix que de repartir à l’offensive : chaque semaine qui passe ne fera en effet qu'affaiblir la Wehrmacht et renforcer l’Armée rouge.

Pour conserver la moindre chance de l'emporter, il faut cependant renoncer à toute idée d'attaquer sur un large front, de la Finlande à la Mer Noire comme on l'a fait en 1941, et surtout renoncer à s'emparer de Moscou, et plutôt concentrer l'essentiel des moyens dont on dispose vers l'objectif considéré comme le plus vital, à savoir le pétrole du Caucase.

"Si je n'obtiens pas le pétrole de Maïkop et de Grozny, je dois finir cette guerre !.
, va-t-il d’ailleurs déclarer le 01 juin 1942, juste avant son dernier grand coup de dés…

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