Chars KV-1 "offerts" par les travailleurs d'une ferme collective, Moscou, hiver 1941-42 |
Mais ils souffrent en revanche d’un handicap rédhibitoire : celui d’être trop peu nombreux.
L'Allemagne, tout comme d’ailleurs le Japon, ne dispose tout simplement pas d’assez de soldats pour remplacer ceux tués au Front, pas assez d'aviateurs pour prendre la relève de ceux disparus au combat, pas assez de tanks, de canons ou d'avions pour affronter ceux de ses adversaires.
La "volonté" des soldats, le sens tactique des officiers, la qualité du matériel, ou même la venue d'armes "miracle" - comme les futures fusées ou les avions à réaction - ne peuvent en effet emporter la décision sur des adversaires qui alignent cinq ou dix fois plus de soldats, de tanks ou d'avions et qui, de surcroît , finissent toujours - particulièrement du côté russe - par apprendre de leurs erreurs et par utiliser troupes et matériels plus intelligemment qu'au début.
Un chiffre résume à lui seul ce constat : bien qu'ayant perdu plus de 16 000 appareils depuis l’été (!), l’Aviation soviétique est, en ce début de 1942, plus puissante que l’Aviation allemande, qui a pourtant perdu sept fois moins d'avions (!), mais dont l'industrie ne parvient plus à compenser les pertes !
Et même s'il refuse à l’admettre en public, Hitler ne peut ignorer que l'entrée en guerre des États-Unis ne fera qu’accroître ce déséquilibre
Comprenant que le temps joue plus que jamais contre lui, il n’a donc d’autre choix que de se lancer dans un nouveau pari : celui d'achever la conquête de l'URSS avant la fin de 1942,… c-à-d avant que les ressources matérielles des États-Unis ne fassent définitivement pencher la balance en faveur de ses adversaires…
3 commentaires:
Sur la photo, ce ne sont pas des T-34 mais des KV-1.
Mon erreur ;-(
Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d'erreur !
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