L'hiver russe : le plus grand allié de Staline dans son combat contre Hitler |
Côté allemand, et malgré un recul qui, en certains endroits, atteint plus de 100 kilomètres, la Wehrmacht occupe toujours une grande partie du territoire soviétique et continue d'encercler Leningrad et de menacer les richesses pétrolières du Caucase.
Et si les pertes ont été beaucoup plus élevées que prévu, du moins peut-on penser que le retour des beaux jours, ainsi que la venue de renforts et de matériels nouveaux, permettront de repartir à l'offensive et de contraindre enfin l’URSS sinon à la capitulation, du moins à une paix négociée qui laissera à l'Allemagne l'essentiel du fruit de ses rapines.
Côté soviétique, et malgré des pertes qui auraient été considérées comme insupportables pour n'importe quel pays occidental, la panique des premiers jours a cédé la place à un raisonnable optimisme : l'avance allemande a été brisée par l'Armée rouge, et même si la contre-attaque de l'hiver n'a pas tenu toutes ses promesses - il s'en faut même de beaucoup - elle n’en a pas moins sauvé Moscou, dont Hitler ne cherche plus jamais à s'emparer.
Mais si le bilan militaire parait donc équilibré, le temps et la simple loi du nombre jouent en revanche clairement en faveur de Staline, dont la situation ne pourra que se renforcer au fil des mois, c-à-d à mesure que l'industrie soviétique - dont la plus grande partie a été déménagée sous les bombes et expédiée au delà de l'Oural - parviendra à remplacer les équipements détruits et à en doter une armée qui, démographie oblige, sera toujours plus nombreuse que celle d’Hitler...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire