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| Soldats allemands piégés par la raspoutitsa : le gel serait encore pire... |
… Wolfsschanze, 30 septembre 1941
Ce n’est donc que le 30 septembre que démarre finalement l’Opération Typhon dont chacun, à commencer par Hitler, espère qu’elle mettra un terme à la résistance soviétique et permettra au Reich de hisser la svastika sur la Place Rouge avant Noël.
[Hitler] "parlait peu, sauf pour demander des nouvelles de la météo. Il savait très bien que le gel et la neige joueraient bientôt un rôle à l’Est. Néanmoins les réunions de guerre apportaient leur lot de bonnes nouvelles : les forces du maréchal von Bock encerclaient et détruisaient les unités de l’Armée rouge.
Encouragés par ces nouvelles du Front, Hitler et son État-major quittèrent le quartier-général le 3 octobre pour rentrer à Berlin. Moins de 24 heures plus tard, l’Amerika les ramena cependant en Prusse orientale. Dés son arrivée au bunker, Hitler exigea un rapport de situation sur Typhon.
Ses forces continuaient de l’emporter et de connaître des succès significatifs. Ce soir-là, devant son état-major, son visage, auparavant pâle et renfermé, rayonnait désormais de confiance. Son personnel remarqua qu'il était en mesure de se détendre davantage et de converser avec chacun d'eux.
Au cours du dîner du 6 octobre, il était de nouveau de bonne humeur et se hasardait même à plaisanter, ce qu'il n'avait pas fait depuis un certain temps. Le lendemain, cependant, la tension s’empara de nouveau du quartier général lors de la conférence de midi alors que les forces de Bock étaient en train d'achever un énorme encerclement autour de Vyazma.
(…) Hitler était très nerveux et était incapable de manger. Pour ajouter à son appréhension croissante et à ses inquiétudes face aux événements militaires qui se déroulaient à l'Est, la neige se mit pour la première fois à tomber alors qu’il se tenait sous le filet de camouflage tendu entre le Kasino I et le Führerbunker" (1)
(1) Baxter, op cit
Ce n’est donc que le 30 septembre que démarre finalement l’Opération Typhon dont chacun, à commencer par Hitler, espère qu’elle mettra un terme à la résistance soviétique et permettra au Reich de hisser la svastika sur la Place Rouge avant Noël.
[Hitler] "parlait peu, sauf pour demander des nouvelles de la météo. Il savait très bien que le gel et la neige joueraient bientôt un rôle à l’Est. Néanmoins les réunions de guerre apportaient leur lot de bonnes nouvelles : les forces du maréchal von Bock encerclaient et détruisaient les unités de l’Armée rouge.
Encouragés par ces nouvelles du Front, Hitler et son État-major quittèrent le quartier-général le 3 octobre pour rentrer à Berlin. Moins de 24 heures plus tard, l’Amerika les ramena cependant en Prusse orientale. Dés son arrivée au bunker, Hitler exigea un rapport de situation sur Typhon.
Ses forces continuaient de l’emporter et de connaître des succès significatifs. Ce soir-là, devant son état-major, son visage, auparavant pâle et renfermé, rayonnait désormais de confiance. Son personnel remarqua qu'il était en mesure de se détendre davantage et de converser avec chacun d'eux.
Au cours du dîner du 6 octobre, il était de nouveau de bonne humeur et se hasardait même à plaisanter, ce qu'il n'avait pas fait depuis un certain temps. Le lendemain, cependant, la tension s’empara de nouveau du quartier général lors de la conférence de midi alors que les forces de Bock étaient en train d'achever un énorme encerclement autour de Vyazma.
(…) Hitler était très nerveux et était incapable de manger. Pour ajouter à son appréhension croissante et à ses inquiétudes face aux événements militaires qui se déroulaient à l'Est, la neige se mit pour la première fois à tomber alors qu’il se tenait sous le filet de camouflage tendu entre le Kasino I et le Führerbunker" (1)
(1) Baxter, op cit
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