Patrouille allemande à cheval, dans un village russe incendié, juillet 1941 |
… Wolfsschanze, 21 juillet 1941
Jour après jour, les nouvelles en provenance du Front russe se font donc de moins en moins optimistes, ce qui ne manque évidemment pas d’assombrir l’humeur des occupants du lieu, à commencer par celle d’Hitler.
Jour après jour, les nouvelles en provenance du Front russe se font donc de moins en moins optimistes, ce qui ne manque évidemment pas d’assombrir l’humeur des occupants du lieu, à commencer par celle d’Hitler.
"Hitler lui-même ne parvenait pas à dissimuler ses inquiétudes face à l’ampleur croissante du potentiel militaire ennemi. Avant l’invasion, ses experts en la matière ne lui avaient rien dit des énormes quantités d’armements dont disposaient les Russes. Dans son bunker, ses aides de camp le découvraient inquiets face à la perspective d’un désastre majeur sur le Front de l’est.
(…) Le 21 juillet, Greiner écrivit dans son journal que "Personne n'a discuté de cela [de la campagne de Russie] lors du déjeuner avec le Führer hier. Au début, ce dernier s’est montré très taciturne, et s’est contenté de ruminer... puis il est revenu à la vie et s’est livré à un monologue d'une heure ou plus sur nos braves et valeureux alliés italiens et sur les soucis qu'ils lui causaient ...
On ne peut s’empêcher d’être surpris de son brillant jugement et de sa grande perspicacité. Il a l'air en meilleure santé et semble en bonne forme, bien qu'il se couche rarement avant 5 ou 6 heures du matin"" (1)
(1) Baxter, op. cit.
(…) Le 21 juillet, Greiner écrivit dans son journal que "Personne n'a discuté de cela [de la campagne de Russie] lors du déjeuner avec le Führer hier. Au début, ce dernier s’est montré très taciturne, et s’est contenté de ruminer... puis il est revenu à la vie et s’est livré à un monologue d'une heure ou plus sur nos braves et valeureux alliés italiens et sur les soucis qu'ils lui causaient ...
On ne peut s’empêcher d’être surpris de son brillant jugement et de sa grande perspicacité. Il a l'air en meilleure santé et semble en bonne forme, bien qu'il se couche rarement avant 5 ou 6 heures du matin"" (1)
(1) Baxter, op. cit.
2 commentaires:
Lesliens sur le front russe...tout un poème: Ils étaient d'autant plus mal équipés qu'avec sa politique d'autarcie économique, Mussolini avait fait confectionner leurs uniformes avec du "Lanital" (de Lana - laine et Italie) en fait un textile semi synthétique à base de caséine de lait qui n'avait quasiment aucune des vertus d'isolement thermiques de la laine . En italie à cete époque prospéraient ce genre d'ersatz, en particulier la SNIA Viscosa, une grande firme chimique semi étatisée (qui sera à la base de la future Montedison) produisait une soie artificielle (la viscose) à l'espect flatteur mais qui durait le temps d'un déjeuner de soleil.
Les seules troupes de quelque utilité au sein de l'ARMIR auraient été les chasseurs alpins, soldats d'élite habitués aux conditions extrêmes mais le haut comandemant allemand les mit dans le même sac que le reste de l'ARMIR et ne les employa pas au mieux...et quant au matériel (tanks et camions) même s'ils étaient conçus avec une certaine qualité (les allemands appréciaient beaucoup les très modernes camions Lancia 3 RO) ils étaient prévus pour les climats chauds et ne suportaient ni l'hiver russe ni les effroyables routes locales.
(le même gag se répètera d'aileurs sous Kroutschev: La très anticommuniste direction de la FIAT, s'appuyant pragmatiquement sur le puissant parti communiste italien, parvint à arracher, au nez et à la barbe de Renault (alors nationalisée) un mirobolant contrat pour construire sous licence des fiat 124 dans une usine-vile nouvelle géante nommée Toglattigrad (d'après Palmiro Togliatti le dirigeant emblématique du PCI)...mais catastrophe, les premières voitures (les Lada 124) tombées des chaines soviétiques partaient littéralement en lambeaux en quelques milliers de kilomètres. Le grand ingénieur en Chef de Fiat, Dante Giacosa, ayant de bonne foi constaté le désastre, il fallu faire plusieurs centaines de modifications lourdes pour fiabiliser la Lada 124 (alias Jigouli) qui n'avait au final presques plus de pièces communes avec la voiture italienne d'origine.
Bonjour!
Votre blog est fort intéressant et fourmille de détails...Concernant le Dr Morell, medecin personnel de Hitler ...il faut quand même préciser que ce personnage,
était une sorte de charlatan adepte de médications bizarres, parfois dangereuses, et que speer, àce qu'il prétend, déclina l'honneur d'être traité par ce personnage.
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