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| Colonne blindée allemande, à l'été 1941 |
… 8 juillet 1941
Pour le meilleur ou pour le pire, Staline a donc finalement ordonné à ses troupes de continuer à s’opposer par tous les moyens aux armées allemandes.
Et si celles-ci ont continué à s’enfoncer en URSS comme dans du beurre, le dit beurre n’en a pas moins commencé à se durcir sérieusement !
S’il n’y a pas encore de quoi affoler l'État-major général, la progression est bel et bien occupée à ralentir, particulièrement sur l'axe sud de l'Offensive, où le maréchal Reichenau, visiblement excédé par le harcèlement continuel des forces russes qui ne reculent plus que pas à pas, en vient à exiger que tous les Russes faits prisonniers soient passés par les armes... qu'ils portent ou non l'uniforme, ce qui constitue à tous égards une violation flagrante du Droit de la Guerre.
Et comme les dits Russes agissent de même à l'égard des Allemands sur lesquels ils parviennent à mettre la main, la barbarie généralisée est dès à présent lancée sur des rails qu'elle ne quittera plus pendant quatre ans.
Le 8 juillet 1941, le général Halder - chef d'État-major général de l'Armée de Terre - écrit ainsi que "Le Führer a la volonté déterminée de raser Moscou et Leningrad, afin d'être totalement débarrassé de la population de ces villes (1), que nous serions, dans le cas contraire, obligés de nourrir pendant l'hiver. Cette mission de destruction totale devra être accomplie par l'Aviation. Ce sera, selon ses mots, un désastre national qui privera de centre névralgique non seulement le bolchevisme, mais tous les Russes" (2)
(1) la seule ville de Moscou abritait environ 4 millions de personnes
(2) Le Fana de l'Aviation, HS no 31, page 121
Pour le meilleur ou pour le pire, Staline a donc finalement ordonné à ses troupes de continuer à s’opposer par tous les moyens aux armées allemandes.
Et si celles-ci ont continué à s’enfoncer en URSS comme dans du beurre, le dit beurre n’en a pas moins commencé à se durcir sérieusement !
S’il n’y a pas encore de quoi affoler l'État-major général, la progression est bel et bien occupée à ralentir, particulièrement sur l'axe sud de l'Offensive, où le maréchal Reichenau, visiblement excédé par le harcèlement continuel des forces russes qui ne reculent plus que pas à pas, en vient à exiger que tous les Russes faits prisonniers soient passés par les armes... qu'ils portent ou non l'uniforme, ce qui constitue à tous égards une violation flagrante du Droit de la Guerre.
Et comme les dits Russes agissent de même à l'égard des Allemands sur lesquels ils parviennent à mettre la main, la barbarie généralisée est dès à présent lancée sur des rails qu'elle ne quittera plus pendant quatre ans.
Le 8 juillet 1941, le général Halder - chef d'État-major général de l'Armée de Terre - écrit ainsi que "Le Führer a la volonté déterminée de raser Moscou et Leningrad, afin d'être totalement débarrassé de la population de ces villes (1), que nous serions, dans le cas contraire, obligés de nourrir pendant l'hiver. Cette mission de destruction totale devra être accomplie par l'Aviation. Ce sera, selon ses mots, un désastre national qui privera de centre névralgique non seulement le bolchevisme, mais tous les Russes" (2)
(1) la seule ville de Moscou abritait environ 4 millions de personnes
(2) Le Fana de l'Aviation, HS no 31, page 121
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