jeudi 1 octobre 2020

6518 - groggy, accablé,... mais toujours debout

... car le problème, évidemment, c’est que l’ours soviétique, bien que groggy et accablé, ne se décide toujours pas à courber l’échine devant l’aigle allemand !

Dans un premier temps, les rapports reçus du Front, tous plus catastrophiques les uns que les autres, ont certes plongé les responsables du Kremlin dans un état proche du désespoir.

La population soviétique n'a d’ailleurs été mise au courant de l'invasion que le 22 juin à midi, soit près de neuf heures après le début de l'attaque allemande.

Encore le communiqué du ministre Molotov - celui-là-même qui, avec Ribbentrop, avait négocié le Pacte germano-soviétique de "non agression" s’est-il avéré particulièrement laconique, se contentant, en guise de conclusion, de souligner "Notre cause est juste. L'ennemi sera vaincu. Nous serons victorieux" (1)

Mais si le peuple russe ignore tout de ce qui se passe réellement sur le Front, il en va tout autrement pour Joseph Staline.

Littéralement effondré, le Petit Père des Peuples est même tombé  dans une profonde dépression : plantant là ses généraux, il a regagné son domicile, d’où il n’a pas dessaoulé pendant 48 heures...

(1) Beevor, Stalingrad, page 25

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