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| Hitler, à l'entrée d'un des bunkers du Felsennest |
La décision prise, reste néanmoins à la mettre en pratique, et Jodl d'aussitôt réclamer à son principal subordonné, Walther Warlimont, de se mettre en quête d'un site susceptible d'héberger le futur Q.G. de campagne réclamé par Hitler.
Après plusieurs semaines de recherches, un endroit convenable, le Felsennest, ou "nid de rochers", est finalement découvert et aménagé en pleine forêt, à une trentaine de kilomètres au sud de Bonn.
Ce n'est guère : à peine quatre petits bunkers et une poignée de baraquements en bois à la finition grossière, mais compte tenu de l'urgence (1), impossible de faire mieux, et de toute manière, Hitler ne semble nullement affecté par le confort ô combien spartiate et l'ambiance aussi déprimante que claustrophobique de cet endroit, où il effectue un premier séjour à la fin de l'automne, afin de peaufiner les plans d'invasion de la France.
Les généraux invités, ainsi que les principaux responsables du parti, dont Goering, Himmler ou encore Ribbentrop, ne goûtent en revanche guère la plaisanterie, et préfèrent d'ailleurs loger dans des bâtiments des alentours, ou alors dans leurs propres trains privés !
Ce n'est que le début...
(1) soucieux de conserver le momentum, Hitler souhaitait en effet attaquer à l'Ouest dès l'automne, mais la perspective de très mauvaises conditions météorologiques - en particulier pour l'Aviation - ainsi que la nécessité de reformer et rééquiper les unités rapatriées de Pologne le contraignirent à reporter l'attaque au printemps suivant
Après plusieurs semaines de recherches, un endroit convenable, le Felsennest, ou "nid de rochers", est finalement découvert et aménagé en pleine forêt, à une trentaine de kilomètres au sud de Bonn.
Ce n'est guère : à peine quatre petits bunkers et une poignée de baraquements en bois à la finition grossière, mais compte tenu de l'urgence (1), impossible de faire mieux, et de toute manière, Hitler ne semble nullement affecté par le confort ô combien spartiate et l'ambiance aussi déprimante que claustrophobique de cet endroit, où il effectue un premier séjour à la fin de l'automne, afin de peaufiner les plans d'invasion de la France.
Les généraux invités, ainsi que les principaux responsables du parti, dont Goering, Himmler ou encore Ribbentrop, ne goûtent en revanche guère la plaisanterie, et préfèrent d'ailleurs loger dans des bâtiments des alentours, ou alors dans leurs propres trains privés !
Ce n'est que le début...
(1) soucieux de conserver le momentum, Hitler souhaitait en effet attaquer à l'Ouest dès l'automne, mais la perspective de très mauvaises conditions météorologiques - en particulier pour l'Aviation - ainsi que la nécessité de reformer et rééquiper les unités rapatriées de Pologne le contraignirent à reporter l'attaque au printemps suivant
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