jeudi 20 août 2020

6476 - quand le Chancelier regrette le soldat

Hitler - 2ème à droite - en France, en 1915 : "le moment le plus heureux de sa vie"
… pour comprendre cette volonté du Chancelier Hitler de se rapprocher autant que possible du Front, et de s’immiscer le plus possible dans les "affaires de la guerre", il faut remonter aux quatre années vécues par le soldat et caporal Hitler dans les tranchées et l’enfer de la 1ère G.M.

Engagé volontaire à 25 ans dans l’armée bavaroise alors que rien ne l’y contraignait, blessé et décoré à plusieurs reprises tout au long du conflit, grièvement gazé en 1917, le mi-peintre raté mi-vagabond Adolf Hitler a néanmoins trouvé dans l’armée la discipline, l’encadrement, la stabilité, la camaraderie et, il faut bien le dire, la "famille", qui lui faisaient jusque-là cruellement défaut.

Parce qu’il menaçait de le renvoyer à une vie d’errance et de solitude qui ne l’avait mené nulle part, l’Armistice de 1918 a donc constitué pour lui une véritable tragédie, de surcroît aggravée par le sentiment, alors largement répandu chez ses contemporains allemands, qu'il avait été "trahi" par les politiciens et - déjà - les Juifs.

En 1939, même parvenu, contre toute probabilité et toute logique, au sommet du Pouvoir, le Chancelier Hitler regrette profondément le soldat Hitler et cette période de son existence qui, en dépit des risques et des difficultés, a constitué pour lui, et comme il le répètera à maintes reprises, "le moment le plus heureux de sa vie".

Retourner au Front - fut-ce dans un bunker très raisonnablement protégé et éloigné des combats proprement dits - constitue donc pour lui un véritable "retour aux sources", qui le replonge autant qu’il est possible dans sa jeunesse et son existence "d’avant"…

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