Rassemblement du parti, à Nuremberg, en 1937. Hitler au faîte de sa gloire... |
… dans le vocabulaire d’aujourd’hui, on dirait naturellement d’Hitler qu’il est l’incarnation-même du leader populiste, parce qu’il "sait parler au peuple", bien sûr, et qu'il le flatte dans le sens du poil, mais aussi, et surtout, parce qu’il parle un langage que le peuple comprend, et de sujets qui l’intéresse.
Cet incontestable talent inné, Hitler l’a d’ailleurs consciencieusement travaillé et amélioré au fil des années, répétant ses discours, soignant sa diction, et analysant inlassablement sa posture et sa gestuelle devant un miroir.
A la fin des années 30’, le nouveau Führer de la Grande Allemagne est à présent au sommet de son Art, et capable d’enflammer des dizaines et même des centaines de milliers de spectateurs, en particulier lors des traditionnelles grand-messes du parti à Nuremberg, longuement décrites par la cinéaste Leni Riefenstahl dans "Le Triomphe de la Volonté".
Pourtant, lentement mais inexorablement, Hitler est occupé à s’éloigner du peuple allemand et de la recette qui a fait son succès auprès de ce dernier.
Au Berghof, qu’il préfère de loin à la Chancellerie du Reich, Hitler, constamment protégé des dangers du monde extérieur par une véritable garde prétorienne de SS dévoués, est de plus en plus coupé de l’Allemagne véritable et de ses préoccupations, et ne rencontre plus guère que des dignitaires étrangers, des officiers, ainsi que les inévitables flagorneurs de son propre parti.
Et cette tendance ne fera que s’accentuer dès le déclenchement du conflit : seulement neuf grands discours publics en 1940, sept en 1941, cinq en 1942, et deux en 1943, année où il ne passera d’ailleurs que quelques jours à Berlin contre près de trois mois dans sa résidence du Berghof, sise au milieu d’une désormais vaste zone militaire interdite.
Cet incontestable talent inné, Hitler l’a d’ailleurs consciencieusement travaillé et amélioré au fil des années, répétant ses discours, soignant sa diction, et analysant inlassablement sa posture et sa gestuelle devant un miroir.
A la fin des années 30’, le nouveau Führer de la Grande Allemagne est à présent au sommet de son Art, et capable d’enflammer des dizaines et même des centaines de milliers de spectateurs, en particulier lors des traditionnelles grand-messes du parti à Nuremberg, longuement décrites par la cinéaste Leni Riefenstahl dans "Le Triomphe de la Volonté".
Pourtant, lentement mais inexorablement, Hitler est occupé à s’éloigner du peuple allemand et de la recette qui a fait son succès auprès de ce dernier.
Au Berghof, qu’il préfère de loin à la Chancellerie du Reich, Hitler, constamment protégé des dangers du monde extérieur par une véritable garde prétorienne de SS dévoués, est de plus en plus coupé de l’Allemagne véritable et de ses préoccupations, et ne rencontre plus guère que des dignitaires étrangers, des officiers, ainsi que les inévitables flagorneurs de son propre parti.
Et cette tendance ne fera que s’accentuer dès le déclenchement du conflit : seulement neuf grands discours publics en 1940, sept en 1941, cinq en 1942, et deux en 1943, année où il ne passera d’ailleurs que quelques jours à Berlin contre près de trois mois dans sa résidence du Berghof, sise au milieu d’une désormais vaste zone militaire interdite.
Un évènement spectaculaire l'a il est vrai incité à réduire dramatiquement ses apparitions publiques...
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