Hitler au Berghof, à l'été 1940. Le petit garçon est un des fils Speer, qu'on aperçoit à gauche de la photo |
… de son côté, Hitler, désireux de recevoir - et d’impressionner - les plénipotentiaires étrangers dans sa résidence maintenant redevenue paisible, décide pour sa part de faire réaménager entièrement celle-ci aux frais de l’État allemand.
Un "réaménagement" qui, en pratique, s’apparente davantage à une véritable reconstruction puisque, considérablement agrandi, en particulier par l’ajout d’un immense garage surmonté d’une terrasse, le nouveau Berghof ne présente bientôt plus qu’une fort vague ressemblance avec la Haus Wachenfeld des origines.
A mesure que les hauts dignitaires du parti, à commencer par Goering, Bormann et, plus tard, Albert Speer, s’installent dans la région, la sécurité, déjà tatillonne, s’intensifie : les habitants du cru qui, au début, s’étaient réjouis de voir leur région reculée devenir le principal pôle d’attraction du Reich, se voient de plus en plus "invités" à déménager et à revendre leurs terres et maisons à l’État, au parti nazi, ou à l’un ou l’autre de ses chefs de file.
Parallèlement, des troupes de plus en plus nombreuses, appartenant notamment à la division SS Leibstandarte Adolf Hitler, se retrouvent hébergées dans des hôtels, des immeubles ou des baraquements proches du Berghof.
Au déclenchement de la 2ème G.M., la région tout entière est promue zone militaire interdite et se voit agrémentée de nombreuses batteries de DCA et même de générateurs de fumées destinés à dissimuler la résidence du "Chef" aux regards d’éventuels appareils ennemis…
Un "réaménagement" qui, en pratique, s’apparente davantage à une véritable reconstruction puisque, considérablement agrandi, en particulier par l’ajout d’un immense garage surmonté d’une terrasse, le nouveau Berghof ne présente bientôt plus qu’une fort vague ressemblance avec la Haus Wachenfeld des origines.
A mesure que les hauts dignitaires du parti, à commencer par Goering, Bormann et, plus tard, Albert Speer, s’installent dans la région, la sécurité, déjà tatillonne, s’intensifie : les habitants du cru qui, au début, s’étaient réjouis de voir leur région reculée devenir le principal pôle d’attraction du Reich, se voient de plus en plus "invités" à déménager et à revendre leurs terres et maisons à l’État, au parti nazi, ou à l’un ou l’autre de ses chefs de file.
Parallèlement, des troupes de plus en plus nombreuses, appartenant notamment à la division SS Leibstandarte Adolf Hitler, se retrouvent hébergées dans des hôtels, des immeubles ou des baraquements proches du Berghof.
Au déclenchement de la 2ème G.M., la région tout entière est promue zone militaire interdite et se voit agrémentée de nombreuses batteries de DCA et même de générateurs de fumées destinés à dissimuler la résidence du "Chef" aux regards d’éventuels appareils ennemis…
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