Officier américain, examinant une des tourelles de 340 de Saint-Mandrier |
Mais les Allemands, bien conscients de la chose, ont également fait de Toulon et de Marseille leurs deux principales "forteresses", dont les troupes doivent, du moins en théorie, combattre "jusqu’au dernier homme et la dernière cartouche" sur "ordre personnel du Führer".
Hitler, bien sûr, n’ignore pas que sans possibilité de recevoir le moindre ravitaillement ou renfort, les dites "forteresses" sont toutes deux condamnées à tomber à plus ou moins brève échéance, mais chaque jour perdu pour les cargos et les pétroliers alliés est un jour gagné pour le Reich, et un jour qui lui permettra - peut-être - d’assister à ce "Miracle de la Providence" auquel il ne cesse de croire depuis qu’il a lui-même échappé, contre toute attente, à l’Attentat du 20 juillet.
Pour défendre la "forteresse de Toulon", les Allemands disposent en tout cas de quelque 20 000 hommes, dont un bon tiers sont des "rampants" de la Luftwaffe ou des marins de la Kriegsmarine.
Ils disposent surtout de casemates bétonnées et de nombreux canons de gros calibre, et en particulier, à Saint-Mandrier, de deux tourelles double de 340mm récupérées sur le cuirassé Provence après son sabordage de novembre 1942.
Des canons que toutes les attaques navales ou aériennes menées jusqu’ici ont été incapables de réduire au silence…
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