LST débarquant des troupes sur une plage de Provence, 15 aout 1944 |
"L’effort", il faut bien en convenir, ce n’est certes pas ce qui manque côté allemand, ce qui, compte tenu de l’extrême faiblesse des moyens dont ils disposent, mérite tout de même d’être souligné.
Mais dans une guerre moderne, ni "l’effort" ni même cette "Volonté" pourtant si chère à Hitler ne peuvent pallier l’absence d’une Luftwaffe qui, durant toute la journée du 15 aout, s’est à peine montrée capable de couler un seul et malheureux Landing Ship américain (!), ni celle d’une Kriegsmarine dont les quelques rares et petits bâtiments qui se sont risqués en mer ont été expédiés par le fond les uns après les autres et sans autre forme de procès.
Et ils ne peuvent pas non plus compenser les faiblesses d’une Wehrmacht trop souvent composée de rebus de casernes et d’osttruppen à l’ardeur combative fort discutable, et de toute manière privée des véhicules, des tanks et même de l’indispensable essence qui lui permettraient de mener des contre-attaques efficaces un tant soi peu efficaces…
… à supposer bien sûr qu’elle sache même où se trouve exactement l’ennemi !
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