Panther calciné de la 11ème Panzer ; acheminer ces mastodontes par la route était une aventure risquée |
… comme pour la Normandie, la décision d’Hitler de conserver ses Panzers fort loin du littoral provençal divise aujourd’hui encore les analystes,… et divisait déjà, à l’époque, les généraux allemands eux-mêmes !
Certains, comme Rommel, considéraient en effet que maintenir les Panzers à l’écart des côtes privait de facto la Wehrmacht de toute possibilité de rejeter les Alliés à la mer au moment ceux-ci se montreraient le plus vulnérable, c-à-d lorsqu’ils seraient encore occupés à patauger dans l’eau et à débarquer véhicules et matériels sur les plages.
Et ils considéraient aussi - et à juste titre ! - que compte tenu de la totale suprématie aérienne des Alliés et des inévitables actions de sabotage menées par la Résistance, l’acheminement de milliers d’hommes et de leur imposant charroi blindé sur des dizaines et même des centaines de kilomètres de routes et/ou de voies ferrées entraînerait des pertes importantes et réclamerait de toute manière plusieurs jours, dont l’ennemi ne pourrait naturellement que profiter.
Ces arguments étaient - et sont toujours - assurément recevables, mais d’autres, comme Runstedt, estimaient au contraire que positionner les dits Panzers sur ou à proximité immédiate de ce même littoral n’aurait pour seul résultat pratique que de les transformer pendant des semaines en autant de cibles parfaites pour l’Aviation alliée, en sorte qu’ils ne seraient plus disponibles au moment où le débarquement se produirait finalement.
Aujourd’hui encore, il est impossible de trancher définitivement en faveur de l’un ou l’autre camp : quelle que soit la décision prise, la Wehrmacht ne pouvait de toute manière qu’en sortir perdante…
Certains, comme Rommel, considéraient en effet que maintenir les Panzers à l’écart des côtes privait de facto la Wehrmacht de toute possibilité de rejeter les Alliés à la mer au moment ceux-ci se montreraient le plus vulnérable, c-à-d lorsqu’ils seraient encore occupés à patauger dans l’eau et à débarquer véhicules et matériels sur les plages.
Et ils considéraient aussi - et à juste titre ! - que compte tenu de la totale suprématie aérienne des Alliés et des inévitables actions de sabotage menées par la Résistance, l’acheminement de milliers d’hommes et de leur imposant charroi blindé sur des dizaines et même des centaines de kilomètres de routes et/ou de voies ferrées entraînerait des pertes importantes et réclamerait de toute manière plusieurs jours, dont l’ennemi ne pourrait naturellement que profiter.
Ces arguments étaient - et sont toujours - assurément recevables, mais d’autres, comme Runstedt, estimaient au contraire que positionner les dits Panzers sur ou à proximité immédiate de ce même littoral n’aurait pour seul résultat pratique que de les transformer pendant des semaines en autant de cibles parfaites pour l’Aviation alliée, en sorte qu’ils ne seraient plus disponibles au moment où le débarquement se produirait finalement.
Aujourd’hui encore, il est impossible de trancher définitivement en faveur de l’un ou l’autre camp : quelle que soit la décision prise, la Wehrmacht ne pouvait de toute manière qu’en sortir perdante…
1 commentaire:
Voilà qui valide la méthode soviétique : une aviation d'assaut tactique au ras du sol (les "stormoviks"blindés fonctionant en binôme avec les chars d'assaut (elle même protégée par une aviation de chasse en couverture haute) ...les allemands n'avaient pas ce genre d'aviation (du moins en nombre suffisant...et dans le cas d'un débarquement, pas non plus d'avions porte torpilles ...alors même que l'Italie (au tapis depuis 43) avait été nettement plus prévoyante et efficace (un comble!) avec ses "aerosiluranti savoia marchetti
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