Tanks destroyer M10 en route vers Salernes, 17 ou 18 aout 1944 |
… car comme en Normandie, Hitler, soucieux de préserver son meilleur atout des effets dévastateurs des bombardements alliés, a maintenu la 11ème Division de Panzers - comme nous l’avons vu réduite à un seul bataillon - le plus loin possible du littoral, et interdit tout déplacement de celle-ci sans son ordre formel,… avec pour conséquence de rendre à présent extraordinairement difficile son acheminement vers les endroits les plus menacés du nouveau Front provençal.
Quelques heures avant le débarquement proprement dit, et sur la foi des renseignements, mais aussi des suppliques (!), de Blaskowitz et Wiese, le Führer a néanmoins fini par accepter l'envoi vers le Sud de cette 11ème Panzer, dont les avant-gardes sont arrivées au matin du 15 aout à Avignon,… c-à-d à quelque 200 km des plages où les Alliés ont eux-mêmes commencé à débarquer !
Pour Blaskowitz et Wiese, toute la question est maintenant de savoir qui, des Panzers ou alors des tanks Sherman, arrivera le premier à Marseille et à Toulon.
Seulement voilà : bien que maintenant rendus à Avignon, les premiers Panzers se trouvent sur la berge occidentale du Rhône,… c-à-d du mauvais côté d’un fleuve où tous les ponts ont été systématiquement détruits par l’Aviation alliée !
En pratique, le seul recours des hommes de la 11ème Panzer est donc de mettre la main et de réunir toutes les embarcations en mesure de les transporter sur la rive orientale, le tout sous la menace constante des chasseurs-bombardiers alliés,... et étant bien entendu que les dites embarcations doivent tout de même être capables de supporter les 45 tonnes bien tassées d’un char Panther !
Quelques heures avant le débarquement proprement dit, et sur la foi des renseignements, mais aussi des suppliques (!), de Blaskowitz et Wiese, le Führer a néanmoins fini par accepter l'envoi vers le Sud de cette 11ème Panzer, dont les avant-gardes sont arrivées au matin du 15 aout à Avignon,… c-à-d à quelque 200 km des plages où les Alliés ont eux-mêmes commencé à débarquer !
Pour Blaskowitz et Wiese, toute la question est maintenant de savoir qui, des Panzers ou alors des tanks Sherman, arrivera le premier à Marseille et à Toulon.
Seulement voilà : bien que maintenant rendus à Avignon, les premiers Panzers se trouvent sur la berge occidentale du Rhône,… c-à-d du mauvais côté d’un fleuve où tous les ponts ont été systématiquement détruits par l’Aviation alliée !
En pratique, le seul recours des hommes de la 11ème Panzer est donc de mettre la main et de réunir toutes les embarcations en mesure de les transporter sur la rive orientale, le tout sous la menace constante des chasseurs-bombardiers alliés,... et étant bien entendu que les dites embarcations doivent tout de même être capables de supporter les 45 tonnes bien tassées d’un char Panther !
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