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Kesselring, à Cassino, en 1944 : toujours une longueur d'avance |
En Italie, les Allemands eurent donc la tâche bien plus facile, encore que la vérité force à admettre qu’au point de vue militaire, Kesselring et, globalement, ses subordonnés, dominèrent de toute manière constamment leurs adversaires alliés de la tête et des épaules.
Kesselring, bien sûr, n’était pas infaillible : il fut ainsi pris par surprise lors du débarquement allié à Anzio puis, plus tard, lors de l’attaque massive lancée par ceux-ci lors de la quatrième - et ultime - Bataille de Cassino, et, en aout 1944, il lui fallut même plus de deux jour avant de réaliser que l’attaque lancée par la 8ème Armée en direction de Rimini ne constituait en rien une manœuvre de diversion.
Mais même en ces occasions, Kesselring fut toujours en mesure de prendre, et surtout de prendre très rapidement, les mesures qui s’imposaient, et de rétablir ainsi la situation à son avantage.
Vu l’inexorable effondrement du Reich sur tous les Fronts, ce rétablissement était naturellement condamné à demeurer temporaire, mais le fait demeure qu’à de rares exceptions-près, les chefs militaires alliés en Italie ne furent jamais en mesure de rivaliser avec leurs adversaires allemands en matière de tactique ni de rapidité de réaction.
Bien que cela ne constitue pas une excuse, il est vrai aussi qu’à l’instar de leurs meilleures divisions, les meilleurs chefs alliés, à commencer par Montgomery ou Patton, furent trop souvent mutés à l’ouest, ou demandèrent à y être mutés, afin de préparer puis de mener le Débarquement de Normandie, et qu’ils continuèrent d’y être transférés bien après après la réussite de celui-ci…
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