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Soldats américains, à l'exercice,... à moins de 2kms du Front, 6 janvier 1945 |
… les Allemands, Kesselring en tête, sont naturellement confrontés aux mêmes problèmes et ne peuvent pas davantage compter sur l’arrivée de renforts susceptibles de changer radicalement la donne, mais ils possèdent cependant l’avantage - considérable - de ne jouer qu’en position défensive et sur un terrain qui, nous l’avons vu à maintes reprises, se prête admirablement bien à cette pratique, tandis que leur appartenance à une dictature qui, à l'instar de l'URSS, combat impitoyablement les "défaillances morales" et autres "psychonévroses" par le biais de pelotons d'exécution, leur évite du moins de sombrer en trop grands nombres dans les abimes de dépression qui accablent leurs adversaires alliés !
Pas question pour autant de nourrir la moindre illusion sur le sort qui les attend au final : si la Ligne Gustave a admirablement tenu son rôle de rempart durant plusieurs mois, elle n’en a pas moins été enfoncée au printemps 1944, et personne, et surtout pas Kesselring, n’imagine que la Ligne Gothique sera en mesure de résister au-delà du printemps 1945, tandis que la dégradation accélérée de la situation militaire sur tous les autres Fronts interdit de toute manière d’envisager l’érection, sur ses arrières, d’une nouvelle ligne de défense aussi robuste et capable de tenir à son tour jusqu’à l’hiver de 1946 !
Aussi frustrant puisse-t-il sembler aux soldats alliés actuellement occupés à grelotter dans leurs tranchées, le Temps joue donc plus que jamais en leur faveur
Reste néanmoins à savoir s’ils auront… le temps de sortir des dites tranchées avant la fin de cette guerre qui, plus encore qu’en 1944, semble les avoir oublié…
Aussi frustrant puisse-t-il sembler aux soldats alliés actuellement occupés à grelotter dans leurs tranchées, le Temps joue donc plus que jamais en leur faveur
Reste néanmoins à savoir s’ils auront… le temps de sortir des dites tranchées avant la fin de cette guerre qui, plus encore qu’en 1944, semble les avoir oublié…
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