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| Blindés soviétiques à Mühlhausen (aujourd’hui Młynary, Pologne), janvier 1945 |
… dans ses conditions, la tâche de Mark Clark, devenu à la mi-décembre le nouveau commandant-en-chef du 15ème Groupe d’Armées, relève quasiment de la mission impossible.
En pratique, l’intéressé se contente d’ailleurs de réunir tant bien que mal les éléments qui devraient lui permettre de lancer une nouvelle offensive dès le retour du printemps… à condition bien sûr que la guerre en Europe ne se termine pas avant !
Et Dieu sait que même cette mission-là relève de la gageure !
Car si l’immobilisation des troupes dès l’automne a eu l’avantage de regarnir progressivement les stocks de munitions, il en va tout autrement au niveau des effectifs : du 20 septembre au 26 octobre, la 5ème Armée à elle seule a en effet perdu près de 16 000 hommes, qui n’ont été que très partiellement, et très inférieurement, remplacés.
Pire encore : l’évolution de la situation militaire dans le reste de l’Europe n’a fait qu’accentuer l’hémorragie des unités encore engagées dans la Péninsule.
En octobre, la 4ème D.I. indienne a ainsi été envoyée en Grèce, moins pour combattre les Allemands que pour y contenir l’insurrection communiste, et les 4ème et 46ème D.I. britanniques, ainsi que la 3ème Brigade de Montagne grecque n’ont pas tardé à suivre !
En janvier, la 1ère D.I. britannique a quant à elle été expédiée en Palestine, et la 5ème D.I. britannique, ainsi que l’ensemble du 1er Corps canadien, en Hollande, réduisant dès lors la 8ème Armée à seulement sept divisions opérationnelles…
En pratique, l’intéressé se contente d’ailleurs de réunir tant bien que mal les éléments qui devraient lui permettre de lancer une nouvelle offensive dès le retour du printemps… à condition bien sûr que la guerre en Europe ne se termine pas avant !
Et Dieu sait que même cette mission-là relève de la gageure !
Car si l’immobilisation des troupes dès l’automne a eu l’avantage de regarnir progressivement les stocks de munitions, il en va tout autrement au niveau des effectifs : du 20 septembre au 26 octobre, la 5ème Armée à elle seule a en effet perdu près de 16 000 hommes, qui n’ont été que très partiellement, et très inférieurement, remplacés.
Pire encore : l’évolution de la situation militaire dans le reste de l’Europe n’a fait qu’accentuer l’hémorragie des unités encore engagées dans la Péninsule.
En octobre, la 4ème D.I. indienne a ainsi été envoyée en Grèce, moins pour combattre les Allemands que pour y contenir l’insurrection communiste, et les 4ème et 46ème D.I. britanniques, ainsi que la 3ème Brigade de Montagne grecque n’ont pas tardé à suivre !
En janvier, la 1ère D.I. britannique a quant à elle été expédiée en Palestine, et la 5ème D.I. britannique, ainsi que l’ensemble du 1er Corps canadien, en Hollande, réduisant dès lors la 8ème Armée à seulement sept divisions opérationnelles…
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